Les agents d'EDF-PEI sont entrés en grève à l'appel de la FE-CGTG, doit-on s'attendre à des délestages ?

Centrale EDF PEI de Jarry, à Baie-Mahault
Au premier jour des négociations, sous la facilitation de la direction de l'économie, de l'emploi, du travail et de la solidarité (DEETS), les agents d'EDF-PEI ont finalement choisi de répondre à l'appel de la FE-CGTG et d'entrer en grève. Le motif, le non-respect du Protocole d'accord de fin de conflit du 17 février 2023 par la direction. Selon le syndicat, trois moteurs seraient déjà à l'arrêt.

La temporisation n'aura pas duré longtemps. Dès le premier jour de négociation officielle, le bras de fer est engagé et les agents d'EDF-PEI ont fait le choix de la grève. Selon la FE-CGTG, la direction ne respecte pas le protocole de fin de conflit du 17 février 2023.

Des engagements non respectés selon la CGTG

Le protocole fixait qu'un bilan de l'application de l'avenant à l'accord tripartite du 22 octobre 2014 serait réalisé et que la direction s'engageait à corriger tout écart par l'attribution de NR hors contingent avec effet rétroactif.

19 mois après la signature de l'accord de fin de conflit, , la direction d'EDF-PEI refuse de remettre le bilan convenu.

Communiqué FE-CGTG

Le syndicat exige donc sans délai la production de ce bilan et les corrections de carrière qui en découlent. Malgré ce bras de fer, les négociations se poursuivent à la DEETS.

Doit-on s'attendre à des délestages ?

À cette heure difficile d'avoir des informations précises. La direction n'a pas encore communiqué sur les éventuelles coupures. Selon le syndicat, les premiers arrêts moteurs ont commencé. EDF-PEI possède 12 moteurs au total. Huit tournaient aujourd'hui. Trois moteurs seraient à l'arrêt, il en reste donc cinq en fonctionnement.