325 microns. Quelques 0.3 millimètres en un an. Ce niveau de corrosion très important a été relevé en Martinique sur le site de Frégate Est précisément.
Pour déterminer ces niveaux, les scientifiques ont exposé sur 4 sites des échantillons pendant un an. Ils ont ensuite fait la différence entre la masse initiale et la masse après exposition et élimination de la corrosion.
Ce rapport sert ensuite de base pour déterminer la perte d'épaisseur qui n’est autres que la perte de masse divisée par la surface de l'échantillon et la densité de cuivre. Cela pour la méthode.
Des résultats alarmants…
325 micron à Frégate-Est, 60 micronau Vauclin ou encore 20 micron au Diamant. Des valeurs qualifiées par les chercheurs comme très élevées, jamais enregistrées même dans la littérature scientifiques et l’origine ne fait pas de doute.
L’hydrogène sulfuré des Sargasses qui s’associe à l’atmosphère marine et tropicale naturellement corrosive elle aussi et la faible distance entre le littoral souillé d’algues brunes et les échantillons.
Jusqu’alors les taux de corrosion mesuré dans un projet équivalant n’avait jamais dépassé les 10 micron. Ces niveaux à Frégate, au Vauclin et au Diamant dépassent les limites supérieures de la classe CX, une classification au sein de laquelle les environnements atmosphériques sont considérés comme extrêmes.
La forte corrosion des cartes électroniques dans les différents appareils électriques constatée par les riverains de ces sites et d’autres s’étaye donc désormais à l’aune de cette étude.
Voir : "Les désespérés du quartier Ponthaléry" au Robert mènent une action sur la route (2018)
Notez que les scientifiques ont également montré que la vitesse de corrosion diminue avec l'exposition. La preuve du caractère protecteur des produits anti-corrosion qui se trouvent en surface. Il convient donc de laisser cette couche protectrice.