"Lyannaj pou dépoliyé Gwadloup" prend date avec la population

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Peu de monde sur la place de la mairie de Pointe-à-Pître ce samedi, mais ce n'était pas non plus l'objectif. Pour les organisations et associations rassemblées au sein de ce nouveau collectif, il s'agissait avant tout d'afficher la volonté commune de ne pas admettre le non-lieu vers lequel la justice se dirige dans l'affaire du chlordécone. Une volonté partagée avec un collectif qui s'est constitué en Martinique.

Deux jours après sa création, le "Lyannaj pou dépoliyé Gwadloup" s'est retrouvé sur le parvis de la mairie de Pointe-à-Pître. A l'instar du mouvement éponyme de la Martinique, ce nouveau lyannaj veut sensibiliser toute la population sur toutes les raisons qu'il a de protester contre le classement judiciaire demandé pour ce dossier du Chlordécone. 
Tous veulent pousser le Parquet de Paris a admettre qu'il doit revoir sa copie et reconsidérer sa décision, notamment sur la question relative au délai pour agir dans ce dossier.

©Guadeloupe

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Mais le collectif veut en tout premier lieu convaincre tous les Guadeloupéens de la nécessité qu'il y a de se lancer dans un combat qui vise à faire reconnaître "les maladies dues à la pollution, la mise en place de protocoles adaptés, la dépollution des terres et l’indemnisation nécessaire des victimes". Parce qu'une telle action nécessite selon eux, une réelle prise de conscience populaire et une volonté sans faille pour agir sans découragement

©Guadeloupe

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Peut-être pour cela que le premier point engrangé par ce Lyannaj réside justement dans ce regroupement de volonté pour un but commun aussi bien en Guadeloupe qu'en Martinique

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