L'abattoir de Marie-Galante en quête d'avenir

L’avenir de l’abattoir de Marie-Galante en question aujourd’hui. Aux côtés de la présidente de la communauté de communes, la chambre d’agriculture est à Marie-Galante ce vendredi pour constater et prendre les bonnes décisions.
Au secours de l’abattoir de Marie-Galante. Une délégation de la chambre d’agriculture de al Guadeloupe se rend ce vendredi sur l’île à la rencontre de la communauté de communes qui gère la structure. L’abattoir connaît de grosses difficultés, une mission du ministère de l’agriculture a même été dépêchée, il y a quelques temps pour examiner les différentes options
La Communauté de communes de Marie-Galante et la Chambre d'Agriculture doivent choisir entre deux options et leurs conséquences pour les acteurs locaux :
-Le maintien d’un abattoir avec un fonctionnement rationalisé
-La fermeture de l’abattoir avec le transfert de l’ensemble des abattages en Guadeloupe continentales (abattoir du Moule) et retour des carcasses en camion frigorifique pour approvisionner les bouchers marie-galantais

Eric Bagassien Guadeloupe la 1ère

Pour Patrich Sellin, le président de la chambre d’agriculture, il ne faut pas fermer l’abattoir. Ce serait tout e la filière d’élevage qui serait alors menacée. Il demande aux partenaires de se concerter pour trouver la forme juridique la plus appropriée à la poursuite de l’activité

VOIR : Avis de la Chambre Régionale des Comptes sur l'Abattoir de Maie-GalanteQuelques chiffres
Le tonnage de cet abattoir public, géré par la communauté des communes, a diminué de 35% en 8 ans.
En 2016, à Marie-Galante, les abattages se sont limités à 170 tonnes réparties de la manière suivante : 715 bovins pour 130 tonnes et 510 porcs pour 39 tonnes.