Après la décision annoncée du gouvernement d'assouplir dés ce mardi les conditions d'entrée en Guadeloupe et alors que le président de la CCIIG, lui-même hôtelier revendique une ouverture totale pour les touristes, le leader de l'UGTG et du LKP a fait entendre son opposition à une telle ouverture
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Pour Elie Domota, la santé des Guadeloupéens ne peut supporter aucune dérogation au principe de précaution, y compris face aux revendications de certains professionnels du tourisme qui veulent aller encore plus loin que le gouvernement dans son souhait d'assouplir les mesures sanitaires pour l'arrivée en Guadeloupe.
Le gouvernement a en effet annoncé que, dès ce mardi 9 juin, il lance une expérimentation sur un nouveau stade de conditions pour l'entrée dans certains départements et collectivités d'Outre-mer, dont la Guadeloupe. Elle prévoit que :
Un pas qui ne va pas assez loin selon Patrick Vial-Collet. Patron d'une chaine d'hôtels dans l'Archipel, il estime qu'un tel dispositif expérimental ne fera pas revenir les touristes.
Patrick Vial-Collet se montre même virulent en estimant que
A virulence, virulence et demie. Le leader de l'UGTG et du LKP rappelle qu'il n'y a que les contrôles massifs à l'entrée en Guadeloupe qui peuvent garantir la sécurité sanitaire de l'Archipel. Cette impérieuse nécessité est primordiale sur toute autre considération.
Elie Domota, Secrétaire Général de l'UGTG et leader du LKP La nouvelle expérimentation sera donc en vigueur dès ce mardi. D'ores et déjà la ministre de l'Outremer a indiqué ce matin qu'à partir du 22 juin, il ne sera plus nécessaire d'avoir un motif impérieux (familial ou professionnel) pour se rendre dans les Outre-mer. Le nombre de passagers par vol ne sera plus plafonné et les Francais pourront se rendre dans les territoires ultramarins cet été.
Des mesures que certains apprécieront peut-être mais pour lesquelles il faut déjà s'attendre à de réelles contestations
Le gouvernement a en effet annoncé que, dès ce mardi 9 juin, il lance une expérimentation sur un nouveau stade de conditions pour l'entrée dans certains départements et collectivités d'Outre-mer, dont la Guadeloupe. Elle prévoit que :
à partir du 9 juin, pour tous les territoires concernés, tous les passagers seront invités à réaliser dans les 72 heures précédant le vol un test RT-PCR, de détection du génome SARS Cov2. A l’arrivée dans les territoires concernés, les passagers, qui présenteront un test dont le résultat est négatif, bénéficieront d’une procédure accélérée de traitement à l’aéroport et effectueront sept jours de quarantaine, suivi d’un nouveau test RT-PCR
Un pas qui ne va pas assez loin selon Patrick Vial-Collet. Patron d'une chaine d'hôtels dans l'Archipel, il estime qu'un tel dispositif expérimental ne fera pas revenir les touristes.
Patrick Vial-Collet se montre même virulent en estimant que
Au final, on nous a répondu par une expérimentation dont je ne comprends pas la finalité. Aucun touriste ne viendra en Guadeloupe, pour rester confiné pendant 7 jours. Par le maintien de cette mesure, on a tout simplement fermé les îles de Guadeloupe
Une virulence contre une autre virulence
A virulence, virulence et demie. Le leader de l'UGTG et du LKP rappelle qu'il n'y a que les contrôles massifs à l'entrée en Guadeloupe qui peuvent garantir la sécurité sanitaire de l'Archipel. Cette impérieuse nécessité est primordiale sur toute autre considération.
Elie Domota, Secrétaire Général de l'UGTG et leader du LKP La nouvelle expérimentation sera donc en vigueur dès ce mardi. D'ores et déjà la ministre de l'Outremer a indiqué ce matin qu'à partir du 22 juin, il ne sera plus nécessaire d'avoir un motif impérieux (familial ou professionnel) pour se rendre dans les Outre-mer. Le nombre de passagers par vol ne sera plus plafonné et les Francais pourront se rendre dans les territoires ultramarins cet été.
Des mesures que certains apprécieront peut-être mais pour lesquelles il faut déjà s'attendre à de réelles contestations