Le représentant de l’Etat vient de prendre deux nouveaux arrêtés. Des ordres de réquisitions de deux sociétés chargées d’une part de renforcer l’alimentation en eau de la Guadeloupe, et d’autre part de rechercher les fuites du précieux liquide.
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La multinationale Suez, en lien avec sa filiale guadeloupéenne, et Von Roll Hydro, une société suisse, sont réquisitionnées dans ce dossier de l’eau par la préfecture.
Suez aura la responsabilité de renforcer et de réduire les pertes du précieux liquide sur le réseau et notamment dans les interconnections entre opérateurs. Les Suisses de Von Roll Hydro vont établir une cartographie des fuites dans les zones où la pénurie se fait sentir, et que la pression est basse.
L’objectif est de rétablir un service minimum dans les robinets et assurer une production optimum des usines.
C’est Suez France qui est désormais, jusqu’au 24 juillet prochain, maître d’ouvrage. La multinationale se voit transférer temporairement la main-d’œuvre des opérateurs locaux déjà sous réquisition.
Les communautés n’auront pas leur mot à dire. Dans ces arrêtés, la préfecture parle de « carences » des opérateurs et de l’incapacité des élus à régler la situation en CTAP.
Ary Chalus, le Président de Région frappe un grand coup dans ce dossier. Il déclare vouloir obtenir les habilitations législatives sur l’eau. Mais en attendant l’aboutissement de cette procédure longue, surtout en période de parenthèse législative due à l’état d’urgence, Philippe Gustin poursuit sur sa lancée. Le Préfet de Région justifie son action par l’épidémie de COVID, donc un risque sanitaire et les troubles à l’ordre public dus aux manifestations des Guadeloupéens privés d’eau.
Une justification juridique pour conforter légalement ses nouvelles réquisitions en cas de contestations.
Suez aura la responsabilité de renforcer et de réduire les pertes du précieux liquide sur le réseau et notamment dans les interconnections entre opérateurs. Les Suisses de Von Roll Hydro vont établir une cartographie des fuites dans les zones où la pénurie se fait sentir, et que la pression est basse.
L’objectif est de rétablir un service minimum dans les robinets et assurer une production optimum des usines.
C’est Suez France qui est désormais, jusqu’au 24 juillet prochain, maître d’ouvrage. La multinationale se voit transférer temporairement la main-d’œuvre des opérateurs locaux déjà sous réquisition.
Les communautés n’auront pas leur mot à dire. Dans ces arrêtés, la préfecture parle de « carences » des opérateurs et de l’incapacité des élus à régler la situation en CTAP.
Ary Chalus, le Président de Région frappe un grand coup dans ce dossier. Il déclare vouloir obtenir les habilitations législatives sur l’eau. Mais en attendant l’aboutissement de cette procédure longue, surtout en période de parenthèse législative due à l’état d’urgence, Philippe Gustin poursuit sur sa lancée. Le Préfet de Région justifie son action par l’épidémie de COVID, donc un risque sanitaire et les troubles à l’ordre public dus aux manifestations des Guadeloupéens privés d’eau.
Une justification juridique pour conforter légalement ses nouvelles réquisitions en cas de contestations.