Le poisson-lion, un coûteux intrus dans les eaux de Guadeloupe

Le poisson-lion est un désastre écologique et économique, selon le rapport d’un bureau d’études bordelais spécialisé dans l’économie de l’environnement. La rascasse volante impacterait ainsi la pêche, le tourisme et menacerait même la santé humaine.

Il est marron, strié à bandes blanches et noires ; il nage sur le fond avec deux grandes nageoires latérales et une nageoire dorsale. On l’appelle rascasse volante et plus communément poisson-lion. Venu de Floride et de l’océan indien et du Pacifique, il a colonisé les eaux guadeloupéennes. Pas une invasion pacifique : le poisson-lion dévore les juvéniles de poisson corallien. Et c’est un désastre écologique et économique. A tel point qu’en 2019, les eaux de Guadeloupe pourraient se vider de poissons et de coraux. Cette vision apocalyptique, on la trouve dans une étude très détaillée signée Vertigo lab. Une étude économique sur les ravages du poisson-lion dans les Antilles françaises
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Ronan Ponnet

Et selon cette étude, le poisson-lion coûte chaque année en Guadeloupe dix millions d’euros, vu son impact sur la biomasse.


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