Comme son nom l’indique, le charançon rouge de palmier est un coléoptère qui s’attaque exclusivement aux palmiers. L’insecte provoque le dépérissement des arbres auquel il s’attaque et, ainsi, leur mort. Les premiers symptômes apparaissent lentement, à l’exemple de la chute des feuilles, puis le palmier touché meurt, après avoir subi des dégâts internes importants, au bout de 2 à 5 ans.
Le nuisible avait déjà été détecté aux Terres-Basses de Saint-Martin, en février 2023. En décembre dernier, une nouvelle zone de contamination a été identifiée, sur la Baie Orientale. Le charançon représente une nouvelle menace pour les palmiers des Antilles, qui s’ajoute au jaunissement mortel des palmacées ; cette maladie, d’ailleurs, décime déjà les plages de l’archipel guadeloupéen.
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Cet insecte fait ainsi partie des plus importants ravageurs de palmiers dans le monde ; il s’attaque à une quarantaine d’espèces, à l’exemple du palmier dattier, du cocotier, du palmier à huile, du palmier des Canaries ou encore des palmiers du genre « washingtonia ».
Détecté pour la première fois dans la région du golfe Persique, dans les années 80, le charançon rouge des palmiers est aujourd’hui présent dans presque tous les pays du proche Orient, en Afrique du Nord, ainsi qu’en Europe, notamment en France. Sur le territoire national, la Côte d’Azur, l’Occitanie et la Corse font partie des secteurs touchés.
Face au danger que représente le charançon rouge de palmiers, dans le bassin caribéen, les équipes de Guadeloupe de la Direction des affaires agricoles et forestières (DAAF) et de la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (FREDON) ont pour objectif de mettre en évidence la présence éventuelle d'autres foyers et d'évaluer précisément le degré de dissémination du ravageur.
Pour en savoir davantage sur cette opération de lutte contre l’insecte, à Saint-Martin > cliquer ici.