Sainte-Rose : le maire autorise le pique-nique, mais pas le camping, sur la plage de Cluny

Le camping n’est pas interdit, sur les plages de la commune de Sainte-Rose, à l’exception de celle de Cluny (dite aussi Clugny), où seule « la pratique du pique-nique est tolérée ». Le maire, Adrien Baron, a communiqué en ce sens.

L'environnement avant la tradition

A Cluny, lieu de ponte des tortues marine et où le littoral subi de plein fouet le phénomène d’érosion du littoral, il s’agit de « protéger les enclos de régénération de la végétation mise en place par les écoles primaires de la commune, en collaboration avec l’office national des forêts », est-il précisé par la mairie.

 A LIRE AUSSI : Des enclos pour lutter contre l'érosion du littoral – article du 19 juin 2021

Les amoureux du camping, que la municipalité sait être « un moment fort de notre tradition », pourront s’installer sur les autres lieux de baignade en bord de mer de la commune.

Pour autant, tout n’est pas permis. Aucun feu ne peut être allumé directement au sol, ni sous et aux abords des arbres. Par ailleurs, la population est invitée à repartir avec ses déchets, à déposer aux points de collecte mis en place par la ville.

 Le maire « compte sur la compréhension  de tous  afin que notre patrimoine naturel  soit protégé ».

Les lieux de camping se font rares

Pour rappel, la ville de Sainte-Anne, notamment, interdit le camping sur la totalité des plages de son territoire.

A LIRE AUSSI : Plage : Des communes interdisent le camping et les barbecues sur leurs plages – article du 7 avril 2022.

Au Gosier, le maire a autorisé le camping uniquement sur la plage de Saint-Félix ; une décision fortement contestée par des associations de protection de l’environnement.

A LIRE AUSSI : Plage : Vives réactions suite à l'autorisation de camper sur la plage de Saint-Félix, au Gosier – article du 13 avril 2022.

Le camping aurait dû surtout se traduire par des moments de partage et de convivialité en famille et entres amis.

Mais, désormais, les interdictions et les vives oppositions, quant à cette pratique, s’expliquent par le fait que certains campeurs laissent derrière eux un véritable champ de bataille : des plages dégradées, jonchées de déchets et d’excréments, des étendues de sable creusées et des arbres anarchiquement coupés.

A eux, cette année, de prouver qu'ils peuvent laisser les lieux tels qu'ils les ont trouvés.