Sauvetage en mer : près de 1700 interventions coordonnées par le CROSS Antilles-Guyane en 2023

Les écrans d'alerte en mer du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Antilles-Guyane.
Le CROSS Antilles-Guyane vient de publier les chiffres relatifs aux opérations de sauvetage en mer réalisée en 2023. Au compteur, 1682 interventions, dont certaines avec l’aide de la SNSM. Or, la station Pontoise de cette association est dans l’incapacité de remplir ses missions, victime d’un incident.

En 2023, 1682 interventions ont été orchestrées en mer, par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage des Antilles et de la Guyane (CROSSAG) ; un service basé en Martinique.

En cette période de grandes vacances scolaires, durant laquelle les activités nautiques et aquatiques sont très prisées dans nos territoires, il est bon de savoir que des spécialistes veillent au grain et sont aptes à venir à la rescousse des personnes en difficulté, en cas d’incident en zone maritime ou sur les littoraux.

Un service de secours aux usagers des espaces maritimes

Le CROSS Antilles-Guyane bénéficie du secours de plusieurs services de l’Etat, pour venir en aide aux populations. C’est cet organisme qui centralise les informations et coordonne les interventions de sauvetage et assure une veille permanente. À chaque fois, l’un des objectifs est de permettre une mise en action rapide des secours. En fonction de la nature de certaines interventions, le Centre n’hésite donc pas à faire appel à d’autres services de sauveteurs en mer, ayant des moyens nautiques et/ou aériens disponibles : la gendarmerie, la douane, la sécurité civile ou encore les pompiers.

L’année dernière, tous ces acteurs n’ont donc pas chômé. Lors de leurs 1682 sorties, ils ont navigué au secours de 1131 personnes en détresse, ou ayant besoin d’assistance.
Le nombre d’interventions a augmenté de 10% par rapport à 2022.

Il faut noter que plusieurs situations à risque auraient pu être évitées, si les usagers avaient respecté les mesures élémentaires de sécurité. Tous sont tenus de veiller au bon état des équipements à bord de leurs engins, à la préparation minutieuse des activités, avec une attention particulière à porter à l’environnement et, dans nos zones confrontées à divers risques naturels, aux conditions climatiques.
La pratique d’activités nautiques requiert de la prudence et, cela, la présence d’anges gardiens.

Les opérations du CROSSAG se concentrent sur une zone relativement importante, qui va des îles entre Anguilla et Sainte-Lucie, mais aussi de la Guyane jusqu’au milieu de l’Océan Atlantique.

La zone d'activité du CROSSAG s'étend des îles entre Anguilla et Sainte-Lucie, mais aussi de la Guyane jusqu’au milieu de l’Océan Atlantique.

Et notez qu’en cas de besoin vous pouvez joindre le CROSS Antilles-Guyane au numéro d’urgence 196, ou encore sur le canal 16 de la fréquence VHF.

Un partenaire provisoirement sur la touche

Le CROSSAG s’appuie régulièrement sur les 85 bénévoles, disponibles 7 jours sur 7, de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Cet opérateur compte trois stations dans l’archipel guadeloupéen : une aux Saintes, une à Basse-Terre et une à Pointe-à-Pitre.

Or, justement, la station pointoise de l’association est hors-jeu, depuis que sa vedette n’est plus conforme aux exigences réglementaires. De surcroît, le semi-rigide envoyé par Paris, en attendant la livraison d’un nouveau bateau, est arrivé en Guadeloupe en partie détruit. Il semble qu’il ait été endommagé durant son transport.

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