C’est aujourd’hui que le tribunal de commerce de Fort de France rendra sa décision dans le dossier France Antilles. L’offre du milliardaire Xavier Niel est sur la table. La justice donnera ou non son accord concernant la reprise.
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C’est par une lettre d’intention adressée au procureur de la République de la Martinique que Xavier Niel avait manifesté sa volonté de reprendre le quotidien en février dernier. Le fondateur de free, co-actionnaire du Monde, propriétaire depuis peu de Nice Matin, y affirmait son souhait de ne pas laisser un territoire sans journal local.
Pour le milliardaire, la procédure a donc été prolongée. Dans sa première offre, il proposait de reprendre 114 des 235 salariés. Il a depuis revu les effectifs quelque peu à la hausse passant à 126 salariés; dans le détail : 68 en Guadeloupe, 34 en Martinique, 6 en Guyane, ainsi que 16 de la partie management.
Quant au projet en lui-même, il prévoit de conserver une édition quotidienne mais probablement de réduire la pagination, de renforcer la présence numérique et de développer l’activité évènementielle (organisation de festivals et de concerts).
D’un montant estimé à 8 millions d’euros, sa société mettrait sur la table 3 millions et demi, les 5 autres viendraient de financement public via le ministère de la culture, les collectivités territoriales de Guadeloupe et de Martinique, ainsi que par un prêt du fond de développement économique et social.
Mais selon certaines indiscrétions, l’homme d’affaire serait également en train de lorgner sur le groupe digicel.
VOIR AUSSI : Reprise de France-Antilles : décision du tribunal de commerce le 17 mars 2020
Pour le milliardaire, la procédure a donc été prolongée. Dans sa première offre, il proposait de reprendre 114 des 235 salariés. Il a depuis revu les effectifs quelque peu à la hausse passant à 126 salariés; dans le détail : 68 en Guadeloupe, 34 en Martinique, 6 en Guyane, ainsi que 16 de la partie management.
Quant au projet en lui-même, il prévoit de conserver une édition quotidienne mais probablement de réduire la pagination, de renforcer la présence numérique et de développer l’activité évènementielle (organisation de festivals et de concerts).
D’un montant estimé à 8 millions d’euros, sa société mettrait sur la table 3 millions et demi, les 5 autres viendraient de financement public via le ministère de la culture, les collectivités territoriales de Guadeloupe et de Martinique, ainsi que par un prêt du fond de développement économique et social.
Mais selon certaines indiscrétions, l’homme d’affaire serait également en train de lorgner sur le groupe digicel.
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