Depuis plus d’un an une maladie décime les champs de manioc de la commune d’Oiapoque. Une situation qui a mis en grande difficulté les populations des villages amérindiens. Les agriculteurs étaient doublement pénalisés car privés à la fois de leur aliment de base et des revenus économiques qu’il générait.
Durant l’année, le gouvernement de l’Amapa a dû fournir plusieurs fois des dizaines de tonnes de produits alimentaires à ces populations sans ressources. Parallèlement avec les services phytosanitaires, des solutions ont été trouvées pour aider à la replantation des champs.
Toute la vallée de l’Oyapock touchée par un ravageur
Le ravageur de la plante est un champignon qui s’attaque essentiellement à la partie la plus haute de la plante. Cela est également le cas dans toute la vallée de l’Oyapock, les villages amérindiens de Saint-Georges sont aussi confrontés au même phénomène.
Ce phénomène n’est pas nouveau et a été détecté depuis plus de 10 ans. La solution est de délaisser les parcelles contaminées durant un certain temps et de se procurer des boutures saines à planter dans un sol non infecté.
La livraison de ces plants de manioc sains par des techniciens de la Funai (Fondation nationale de l'Indien), du Conseil des chefs des peuples autochtones et de l'institut national de vulgarisation et de développement rural a commencé à Oiapoque relate le site Seles Nafes pour la plus grande satisfaction des agriculteurs.