Imbroglio autour de la question de la réintégration des soignants suspendus

Une délégation du collectif de lutte contre l'obligation vaccinale faisant le pied de grue, lundi 17 octobre 2022, devant le bâtiment de la direction du CHU.
Au cœur de la polémique, « le plan de départ exceptionnel » pour les soignants suspendus, proposé par Joël Mathurin, directeur de cabinet du ministre, Jean-François Carenco. Selon le collectif de lutte contre l’obligation vaccinale, le directeur du CHU, Eric Guyader, leur aurait vendu toute autre chose.

Énième mobilisation du collectif de lutte contre l'obligation vaccinale. Une petite délégation s'est rendu ce matin (lundi 17 octobre 2022) devant le bâtiment de la direction du centre hospitalier universitaire (CHU). À l'origine de ce mouvement, les propos de Joël Mathurin, le directeur de cabinet du ministre délégué chargé des Outre-mer, Jean-François Carenco.
Lors de sa dernière visite en Guadeloupe, ce dernier avait proposé aux soignants suspendus un "plan de départ exceptionnel" pour les 221 personnes concernées (dont 93 personnes du CHU), avec des ruptures conventionnelles majorées à 40 000 euros minimum.

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Problème, cette solution de sortie de crise en douceur, ne passe pas auprès des membres du collectif de lutte contre l'obligation vaccinale. Déjà, parce qu'ils militent pour la réintégration pure et simple des soignants suspendus et, aussi parce que selon Gaby Clavier, le délégué syndical UTS-UGTG, le directeur du CHU, Éric Guyader, leur aurait donné un autre son de cloche. 

Gaby Clavier, secrétaire général de l'UTS-UGTG ©Ludovic Gaydu