Le bilan définitif ne fait état d'aucune victime, ni d'aucun dégât matériel. Mais c'est tout de même 170 hectares de végétation, principalement des niaoulis, qui ont été brûlés ces deux derniers jours entre Pouembout et Koné. Même s'il a été maîtrisé, le feu est encore sous surveillance ce mercredi, puisque des points chauds persistent. Mais le dispositif Orsec, destiné à protéger les populations, a été levé en début d'après-midi.
Limitrophe de Koné et Pouembout, le feu menaçait directement les parcelles agricoles pastorales du lycée agricole Michel-Rocard, ainsi qu'un lotissement situé à proximité.
Premier plan Orsec de l'année
La mise en place du premier plan Orsec de l'année, ce mardi, a permis de changer la donne, avec l'arrivée de renforts.
Dans les airs, un hélicoptère bombardier d'eau, qui a effectué largage sur largage, mardi, ainsi qu'un drone de reconnaissance, d'une aide indispensable pour la coordination des soldats du feu dispersés sur le terrain. Au sol, ce sont 28 pompiers de Koné, du RSMA et de la sécurité civile et une dizaine de véhicules d'intervention qui se sont employés à contenir le brasier.
Le reportage de Nathan Pouaouteta et Caryl Chitty :
Des feux à Koné et Voh
Mais la lutte continue pour les pompiers déployés dans le Nord. Les effectifs de la sécurité civile ont en effet été appelés en renfort à Koné où un nouvel incendie s'est déclaré aux alentours de 14 heures, ce mercredi, non loin du collège de la commune. Il menace également un quartier résidentiel de la zone.
D'autres soldats du feu ont quant à eux été déployés à Voh, où un autre feu s'est déclaré dans le village, derrière le bâtiment de l'Office des postes et des télécommunications.