“Revenir ici après tant d’années, ça fait de la joie au cœur”, commente Hermann Tein en découvrant le nouveau bâtiment de la Fédération des œuvres laïques. Il a été construit sur la colline du Sémaphore, là où le premier centre socio-culturel de Nouvelle-Calédonie a été créé, en 1973. Vétuste et endommagé, le bâtiment historique a été démoli en 2019. Sa salle de spectacle, où tant de Calédoniens ont des souvenirs de séances de cinémas, de concerts ou de représentations de danse ou de théâtre, était déjà fermée depuis huit ans.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Luigi Wahmereungo-Palmieri :
Elodie Nakamura se souvient des spectacles qu’elle a joué ici à l’adolescence. “Ça nous renvoie quelques années en arrière avec de beaux souvenirs d’enfance. Ça fait plaisir de voir ce lieu revivre. C'est une belle image d’une ville vivante”, estime-t-elle. Elle aussi est accompagnée de son fils. Lucas, 9 ans, est déjà en train de se tricoter ses souvenirs en participant à une œuvre collective.
J’adore l’idée de faire une grande œuvre comme ça, où tout le monde peut participer.
Lucas, 9 ans
Un peu plus loin, à flanc de colline, des bénévoles plantent 1 000 arbres endémiques de forêt sèche. Plus de 7 000 ont déjà pris racine pour former un futur sentier botanique. Un chantier porté par Caledoclean, dont le président, Thibaut Bizien, est très attaché au lieu. “On l'a connu quand on était gosse. C’est un lieu qui est vraiment destiné à tout le monde, un lieu de culture, un lieu associatif. Les associations ont besoin d'endroits où se retrouver, où échanger, où créer des dynamiques collectives. L’idée est de créer de nouvelles histoires et de nouveaux souvenirs”, explique-t-il.
Ouverture officielle dans un mois
Retour dans et autour du bâtiment, où des animations ont rythmé la journée. Robotique, stop motion, hip hop, conte chorégraphié, etc. Les activités ne manquaient pas, montrant l’enthousiasme des acteurs associatifs de Nouméa à l’idée de retrouver une place sur la colline.
Les objectifs de la FOL résumés par Jean-Brice Peirano, invité du journal télévisé du 6 avril présenté par Thérèse Waïa :
Avant de revenir, il faudra patienter un peu : l’ouverture officielle du lieu est prévue dans un mois.