Ba Péyi-a An Chans veut devenir une association pour mieux appréhender les échéances électorales

Les élus de groupe Ba Péyi-a An Chans.
Les six élus de Ba Péyi-a An Chans à la CTM ont donné rendez-vous à leurs sympathisants pour un moment d'échanges ce samedi 26 janvier 2019 à Schœlcher à l'occasion des vœux pour 2019. Une rencontre qui a permis des annonces. BPAC deviendra une association et sera candidate à la CTM de 2021.
Ces vœux avaient surtout pour objectif de démontrer que l'équipe "Ba Péyi-a An Chans" était au travail au sein de la CTM et que le bilan était somme toute positif. 
 

Le bilan 


Autrement dit, il existe déjà un socle bien solide en vue du renouvellement de la CTM en 2021 que le groupe autour de Yan Monplaisir entend conquérir.
Un objectif clairement identifié sur un hashtag #ConstruireEnsemble la Martinique à venir. Un formulaire questionnaire a d'ailleurs été remis à la cinquantaine de militants venus pour l'occasion, dans un hôtel de Schœlcher. 

Des vœux sous forme de bilan donc pour les six élus en fonction à la CTM, et qui raisonnaient comme un signal de départ en vue des prochaines élections territoriales et municipales prévues dans les deux ans à venir. 
Pour mieux faire face à ces enjeux, Ba Péyi-a An Chans se transformera en association politique le 22 février prochain. La nouvelle structure ne sera pas un parti politique, mais un espace ouvert à tous ceux qui le veulent.

Yan Monplaisir (création association 22 février)

Autre changement en vue, un nouveau logo qui pourrait remplacer celui où l’on voyait la Martinique et quatre pétales de couleurs verte, jaune, bleue et rouge. Place à un mystérieux MA avec une carte de notre île en guise d'apostrophe. Que veut dire MA ? BPAC joue la carte du mystère et promet de tout dévoiler le 22 février.
Le nouveau logo de Ba Péyi-a An Chans à découvrir le 22 février 2019.

Les municipales de 2020 déjà dans tous les esprits


Les élus de BPAC ont été invités à se prononcer sur leurs intentions individuelles en ce qui concerne ces municipales. Marinette Torpille, à Schœlcher et Karyne Mousseau, au François, sont déjà sur le terrain. Diane Montrose attend de voir comment bougeront les lignes sur Fort-de-France, tout comme Yan Monplaisir qui ne s'interdit rien du tout.

Quant à Miguel Laventure, conseiller municipal d'opposition de droite dans la capitale et par ailleurs, secrétaire général des Forces Martiniquaises, il est au firmament de sa carrière politique grâce à l'alliance avec Alfred Marie-Jeanne, avec un poste de conseiller exécutif. Il prendra donc le temps de la réflexion, avant de décider quoi que ce soit. 

Miguel Laventure (positionnement pour les municipales 2020)

Concernant Sylvia Saithsootane, qui avait déjà fortement exprimé son intérêt pour Rivière-Salée, elle précise que tout dépendra finalement d’André Lesueur. Elle n’ira pas contre lui si ce dernier se représente.

Sylvia Saithsootane (positionnement Rivière-Salée)

À la Batelière, les six élus de Ba Péyi-a An Chans se sont efforcés de donner l'image d'une équipe soudée et au travail, prête à relever tous les défis.

Mais en lisant entre les lignes, on a pu voir quelques divergences sur certaines actions à mener au sein de la Collectivité Territoriale de Martinique, notamment en matière de budget et de finances.
Un point de divergences qui gripperait la machine ? Des éléments de réponse devraient vraisemblablement être dévoilés le 22 février.