"Ce que je suis venu essayer de bâtir c'est d'aller plus loin dans la réparation à la fois physique, sanitaire, environnementale et morale".
Après moins de 24 heures en Martinique, le ministre tente de convaincre tous ses interlocuteurs martiniquais de la bonne volonté de l'Éat.
L'État dont la responsabilité est reconnue par Emmanuel Macron lui-même lors du discours du 27 septembre 2018 au Morne-Rouge.
"Progressez ensemble"
Les habitants de Martinique réclament le principe du zéro chlordécone, "oui mais ce ne sera pas tout de suite confirme" Jean-François Carenco. Le ministre fait d'abord campagne pour inciter les habitants du territoire à se faire dépister "aux frais de l'État".
"Le vrai sujet c'est l'accompagnement. On va aller avec les maires, l'Agence Régionale de Santé. Si vous êtes bien accompagnés, en six mois vous perdez le risque d'être contaminé par la molécule chlordécone", déclare-t-il.
"Je ne suis pas venu dire dormez en paix braves gens", Jean-François Carenco qui rappelle combien il faut rester vigilant. "Je suis venu dire qu'il faut progresser ensemble. Le chlordécone peut être vaincu si on se met ensemble", insiste Jean-François Carenco qui considère que l'inaction a été coupable et que depuis 2018 le gouvernement prend au sérieux le scandale chlordécone aux Antilles.