CHU de Martinique : les indépendantistes du GSPM sollicitent une "dérogation" pour le pass sanitaire

Des élus du GSPM réunis en plénière à l'Assemblée de Martinique.
Le "GSPM" de la Collectivité Territoriale, dénonce "avec force" la présence de gardes-mobiles au CHU de La Meynard, le 15 octobre dernier. Les élus patriotes demandent aux autorités sanitaires d’engager "sans délai, une médiation avec l’inter-syndicale" et d’instaurer une "dérogation".

Les indépendantistes du "Gran Sanblé Pou Matinik" se disent "consternés et indignés" à la suite des faits qui se sont déroulés le vendredi 15 Octobre 2021, dans l’enceinte du CHUM. Des gardes-mobiles avaient été dépêchés sur place pour contrôler les "pass sanitaires" des visiteurs et du personnel soignant, ce qui a provoqué des échauffourées.

L’hôpital est un établissement public qui doit garantir l’accès aux soins pour tous, notamment des personnes les plus vulnérables, dans des conditions de sécurité sanitaire optimale, de sérénité et de paix.

(GSPM)

 

Médiation et dérogation

 

Les conseillers d’une partie de la minorité de la Collectivité Territoriale de Martinique, ajoutent qu’ils refusent "la stigmatisation du personnel hospitalier" et "sollicitent expressément que le Préfet de Martinique, le Directeur de l’ARS et le Directeur du CHUM, engagent sans délai une médiation avec l’inter syndicale".

Cette médiation s’impose de toute urgence afin de régler en priorité les problèmes qui se posent, notamment "la dérogation relative à l’application du pass sanitaire" (…).

 

Cette dérogation, pour les élus du GSPM s’impose d’autant que, depuis le 4 Octobre, le Ministère des Outre-Mer a mis en place de nouvelles modalités dedéplacement entre la France et la Martinique, et a décidé de la fin du test PCR pour les voyageurs vaccinés en provenance de la France.

 

Or, chacun sait aujourd’hui que même avec un parcours vaccinal complet, on peut être positif au Covid.

(Gran Sanblé Pou Matinik)

 

Le GSPM termine son communiqué de presse daté du 19 octobre 2021, en soulignant que "l’usage de la force ne résoudra pas le conflit hospitalier actuel, alors même que l’Etat a une grande part de responsabilité dans la dégradation du système hospitalier Martiniquais".