La justice n'a pas penché en faveur de la CSTM, ce mercredi (20 mars). Le syndicat demandait la mise en place d'une médiation judiciaire avec la Sotravom et la C.F.T.U.. Il reste plus que jamais mobilisé.
"C'est sans surprise", réagit Bertrand Cambusy, le secrétaire général de la CSTM, quelques heures après avoir pris connaissance du délibéré du tribunal. La justice a débouté, ce mercredi (20 mars) le syndicat qui demandait la mise en place d'une médiation judiciaire avec la Sotravom et la C.F.T.U. "Lorsque vous demandez la médiation judiciaire, si les deux parties ne sont pas d'accord, le magistrat n'a pas d'autre solution que de rejeter la demande".
Selon Bertrand Cambusy, les juges ont motivé leur décision en invoquant une médiation à l'amiable déjà en cours. Sauf que les autres parties ne semblent pas prêtes à bouger. "Je suis déjà habitué à ce genre de médiations, où vous arrivez avec vos troupes, où vous agressez... J'ai vécu ce genre de choses, je ne vais pas recommencer", assure Antoine Rulle, président de la S.A.S. Sotravom.
Quant à la C.F.T.U., elle affirmait, dans un communiqué en date du 19 mars, qu'''elle n'[était] pas partie prenante au conflit". Mais elle "confirme une nouvelle fois sa volonté d’assister à toute rencontre de médiation proposée, à la seule condition d’être acceptée par les deux parties concernées".
Au départ du conflit social, le droit de retrait des salariés de la SOTRAVOM qui affirmaient que les bus n'étaient pas sûrs, ce que conteste Antoine Rulle. "Qui achète un bus qui n'est pas dans les normes européennes ?", demande-t-il.
"Je ne peux pas venir mettre des bus qui ne sont pas conformes. C'est faux. C'est un prétexte pour ne pas travailler. C'est un prétexte pour faire croire que le patron, c'est un salop". Il refuse d'ores et déjà de payer les jours de grève.
Selon Bertrand Cambusy, une troisième tentative de médiation est prévue jeudi (21 mars) à 15h30 au siège de la Direction du travail. "Ils seront au pied du mur", estime-t-il. Auparavant, une assemblée générale est prévue, ce mercredi soir.
Mais il prévient. "Nous étions très tempérés quant à la grève générale. Les choses vont se dérouler telles qu'elles devaient se dérouler. [Les salariés] vont se battre sur le terrain, cela prendra toutes les formes possibles avec tous les moyens que nous avons à notre disposition".
Selon Bertrand Cambusy, les juges ont motivé leur décision en invoquant une médiation à l'amiable déjà en cours. Sauf que les autres parties ne semblent pas prêtes à bouger. "Je suis déjà habitué à ce genre de médiations, où vous arrivez avec vos troupes, où vous agressez... J'ai vécu ce genre de choses, je ne vais pas recommencer", assure Antoine Rulle, président de la S.A.S. Sotravom.
Quant à la C.F.T.U., elle affirmait, dans un communiqué en date du 19 mars, qu'''elle n'[était] pas partie prenante au conflit". Mais elle "confirme une nouvelle fois sa volonté d’assister à toute rencontre de médiation proposée, à la seule condition d’être acceptée par les deux parties concernées".
Troisième tentative
Au départ du conflit social, le droit de retrait des salariés de la SOTRAVOM qui affirmaient que les bus n'étaient pas sûrs, ce que conteste Antoine Rulle. "Qui achète un bus qui n'est pas dans les normes européennes ?", demande-t-il.
"Je ne peux pas venir mettre des bus qui ne sont pas conformes. C'est faux. C'est un prétexte pour ne pas travailler. C'est un prétexte pour faire croire que le patron, c'est un salop". Il refuse d'ores et déjà de payer les jours de grève.
Quand une petite dame vient vous dire, Monsieur, j'ai un salaire de 750 euros que je perds aujourd'hui. Je ne peux même pas me rendre pour travailler. Rien que pour la mémoire de cette dame, je ne vais pas payer ces salariés-là. Antoine Rulle, président de la S.A.S. Sotravom.
Selon Bertrand Cambusy, une troisième tentative de médiation est prévue jeudi (21 mars) à 15h30 au siège de la Direction du travail. "Ils seront au pied du mur", estime-t-il. Auparavant, une assemblée générale est prévue, ce mercredi soir.
Mais il prévient. "Nous étions très tempérés quant à la grève générale. Les choses vont se dérouler telles qu'elles devaient se dérouler. [Les salariés] vont se battre sur le terrain, cela prendra toutes les formes possibles avec tous les moyens que nous avons à notre disposition".