L’activité reste perturbée dans les centres de traitement et les déchetteries de Martinique, à cause de la grève de l’USAM (l’Union Syndicale Autonome de Martinique). Ses agents réclament depuis le 15 juillet dernier, le respect du protocole d’accord de suspension de conflit du 27 octobre 2020 (après 3 semaines de mobilisation).
L’accord prévoyait notamment des moyens matériels et humains, ainsi qu’un "observatoire sociale, pour apaiser les tensions". Mais dans leur préavis de mouvement illimité daté du 25 juin dernier, les organisations parlent de "non-fonctionnement des outils et instances représentatives du personnel". En outre, ils déplorent de nouveau le "comportement" du président du SMTVD (Sainte-Rose Cakin)
Nouvelle plate-forme revendicative de 12 points
Sur sa dernière plate-forme, l’intersyndicale réclame également des avancements de grade, une revalorisation des primes pour l’ensemble du personnel, et aussi "de la transparence" dans le processus de recrutement des agents contractuels. L’USAM parle d’"injustice" et de "favoritisme" de la part du président de la structure. Cette revendication pourrait être un des points d’achoppement de la reprise des discussions, prévue ce jeudi 22 juillet entre les deux parties.
L’activité des 13 déchetteries de l’île et des 3 centres d’enfouissement et de valorisation (à Fort-de-France, au Robert et à Sainte-Luce) reste suspendue à ces négociations que l’USAM espère "concrètes". Car en cas d’enlisement, les poubelles vont rapidement déborder sur la voie publique comme en octobre 2020, un cauchemar redouté dans tous les foyers martiniquais.