L'opus de Guy Vadeleux, "La vi-a changé" est un hommage qui célèbre ses 50 ans de sociétariat à la Sacem, son engagement pour valoriser la musique traditionnelle et pour saluer la mémoire de son ami arrangeur Jacky Bernard qui a travaillé un mois sur ce titre avant sa mort.
L'auteur-compositeur affiche une grande satisfaction, car à travers ce clip se dégagent un travail minutieux de recherche et une certaine modernité qui vivifie la musique d'antan.
Tombé dans la musique comme dans une potion magique...
Pas de hasard, Guy Vadeleux a baigné dès sa prime enfance dans la musique traditionnelle entre les Anses d'Arlet, les Trois-Ilets et Fort-de-France.
À 5 ans,il compose sa première chanson sur sa tante Héloîse. À Fort-de-France, entre les quartiers Trénelle et Terres Sainville, il apprend les rudiments de la musique et de la guitare. Son copain Julien Tarquin (l'un des futurs membres de la Compagnie Créole) lui fabrique sa guitare, tandis que Simon Dersion (le frère de Joby Valente guitariste des vautours) lui montre les accords.
Sa boulimie d'apprendre lui permet d'emmagasiner un maximum de connaissances. Au départ de Julien Tarquin au Manoir, haut lieu de la musique patrimoniale, il est adoubé par les maîtres défenseurs de la biguine et de la Mazurkas, Barel Coppet et Pierre Rassin.
Guy Vadeleux évolue au "Manoir" à Fort-de France, temple mythique du patrimoine.
Sa popularité le propulse au-devant de la scène. Il est sollicité par le chef d'orchestre chanteur Pierre Blain. Il est bassiste et devient multi-instrumentiste.
Sur le chemin de la consécration
Après la guitare puis la basse, il se consacre au trombone, à la composition musicale. Il y a un mois, Guy Vadeleux fêtait avec ses pairs, ses 50 ans de sociétariat avec la SACEM à Neuilly. Au nombre de ses invités : Alain Wisniak, Vladimir Cosma, Verchuren...
L'auteur-compositeur, chanteur, musicien chef d'orchestre poursuit son travail de valorisation du patrimoine musical traditionnel martiniquais. Il remercie le public et son épouse qui lui ont conforté sa foi pour continuer cette transmission.