Les lycéens poursuivent leur mobilisation contre le maintien des cours en présentiel pendant le confinement

mobilisation au Marin, mardi 20 avril 2021

La mobilisation des lycéens de Bellevue, Schoelcher, Joseph Gaillard, Dumas Jean-Joseph et de l'AMEP à Fort-de-France se poursuit ce mardi 20 avril 2021. Ils réclament des mesures de sécurité sanitaire concrètes au sein de leurs établissements et espèrent obtenir un entretien avec le préfet.

Malgré l’annonce de la reprise des cours, les élèves mobilisés depuis hier (lundi 19 avril 2021), réclament toujours la fermeture des établissements du second degré en cette première semaine de confinement.

Le lycée Acajou 2 a été barré ce mardi matin par les lycéens. Des palettes ont empêché le personnel d'accéder à l'établissement. Mouvement d'humeur également constaté à la cité scolaire de la pointe des nègres. D'autres mobilisations ont été enregistrées au LNA de Sainte-Marie, au Marin et à Ford-de-France.

Les lycéens réclament des cours "en distanciel".

Les lycéens n’acceptent pas la décision du préfet Stanislas Cazelles de maintenir les cours dans des établissements de Martinique en présentiel alors que les cantines doivent garder portes closes.

Pour les lycéens, les mesures sanitaires mises en place ne sont pas suffisantes pour assurer leur sécurité sanitaire pendant la pandémie.

Depuis hier, ils réclament la fermeture de leurs établissements afin que tous les cours se déroulent en ligne pendant le confinement.

Pour évoquer les mesures mises en place dans leurs établissements, les lycéens souhaitent s’entretenir avec le préfet. 

Proposition d'un comité de pilotage

 

Un comité de pilotage a été proposé par l’Union Parents Elèves Martinique (UPEM) pour gérer au mieux la crise sanitaire dans les écoles.

Selon Gérard Laguerre, le président de l’UPEM, les décisions actuelles sont incohérentes, "ce n’est pas sérieux en termes d’affichage et de lisibilité pour la population et ce n’est pas avec des mesures comme ça que nous allons faire que les martiniquais soient acteurs responsables de leur propre sécurité."

Il ajoute,

Nous apprécions le fait que sur ce territoire, l'école est une priorité. Néanmoins il n’est pas question que nous mettions quiconque en danger. Nous avons des moyens et des solutions qui pourraient être mises en œuvre. Nous ne comprenons pas que les décisions prises ne le soient pas sur la base d’un argumentaire chiffré, sur une évaluation effective de ce qui s’est passé lors des précédentes périodes de discontinuité pédagogique.

Gérard Laguerre, Président de l'UPEM