Elle était une figure de la commune de Sainte-Marie et une mère battante. Marie-Louisa Jean-Philippe, la mère de Clarissa Jean-Philippe, la policière municipale tuée à Montrouge, est décédée ce dimanche.
À Sainte-Marie, sa commune natale, l’émotion est vive. Un sentiment partagé par Bruno Nestor Azérot, le maire, qui a exprimé sa tristesse.
Je connaissais particulièrement bien Marie-Louisa puisque c’était une administrée samaritaine. C’était notamment quelqu’un que la Ville suivait, que je suivais personnellement. Nous la suivions parce qu’elle ne s’est jamais refaite, je m’autorise à le dire, de la mort de sa fille Clarissa Jean-Philippe. Depuis la mort de sa fille, elle a traversé des périodes très compliquées parce que la maladie l’a investie. Apprendre sa mort de Paris me laisse très triste avec une douleur immense. Dans ce moment très difficile, je voudrais présenter mes très sincères condoléances à sa famille.
Bruno Nestor Azerot, maire de Sainte-Marieinterrogé par Claude Gratien
Malgré la douleur après la perte de sa fille et la maladie, Marie-Louisa Jean-Philippe avait finalement accepté de se rendre dans l’Hexagone pour assister au procès des attentats de janvier 2015 afin de s’adresser aux accusés.
Pour rappel, sa fille, Clarissa Jean-Philippe, a perdu la vie le matin du jeudi 8 janvier 2015, lorsque le terroriste Amedy Coulibaly l'a abattue d'une balle dans le dos.
À titre posthume, la jeune policière martiniquaise a été élevée au grade de chevalier de l’ordre national la Légion d’honneur.
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