La Martinique "mal gérée" : Arlette Bravo-Prudent "partage amplement" le point de vue de Bernard Hayot

Arlette Bravo-Prudent
La récente charge de Bernard Hayot, contre la gestion de la Martinique révélée par Martinique La 1ère, suscite toujours autant de réactions. C'est maintenant, l'écrivaine Arlette Bravo-Prudent qui "partage amplement", le point de vue du principal chef d'entreprise martiniquais.
Le 18 avril 2018, dans les locaux de l'ex Conseil Général à Fort-de-France, des élus, des cadres territoriaux, des représentants de l'État, des cadres des institutions financières et des chefs d'entreprises étaient invités à échanger autour du thème : quelle dynamique économique pour la valorisation du patrimoine ? 

Bernard Hayot, le patron du plus grand groupe économique de Martinique, a estimé en marge des ces échanges que "la Martinique n'est pas suffisamment bien gérée, ailleurs c'est mieux".

"Le jugement porté sur la gestion martiniquaise relève d’une opinion infondée et d’un raisonnement erroné", lui répond l'homme de lettres André Lucrèce, le 24 avril dernier

"Le PIB par habitant ? le nôtre n’est pas fameux !" (Arlette Bravo-Prudent)

Aujourd'hui c'est Arlette Bravo-Prudent, une personnalité proche de la majorité de l'ex Conseil Régional, auteure d'articles, essais et livres notamment sur la vie politique martiniquaise et de la Caraïbe, qui soutient le chef d'entreprise.

"Même si BH (Bernard Hayot), ne précise pas les indicateurs de développement dont il fait référence, je partage amplement son point de vue. D’abord je le fais au regard de certains critères classiques de développement humain comme le PIB par habitant, le nôtre n’est pas fameux, même si certains s’en contentent, parce que meilleur que celui de nos voisins! 

J'adhère également à son assertion singulièrement devant le taux de chômage des jeunes qui est encore plus élevé, lorsque la durée du chômage est longue, bien trop longue et que les perspectives de retrouver un emploi pour les plus de 55 ans sont minces pour ne pas dire inexistantes".


Arlette Bravo-Prudent s'attend à "se faire incendier" mais assume ses propos adressés à notre rédaction et postés sur sa page Facebook