Les membres historiques du Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM) ont porté leurs différends avec l’actuel encadrement du parti, devant la justice. Ils ont obtenu une première victoire, puisque le MIM est désormais sous administration provisoire.
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C’est un véritable séisme politique. Le Mouvement Indépendantiste Martiniquais a été placé sous administration provisoire du Cabinet d’Alain Mirroite.
La notification en a été faite au président du parti politique, hier après-midi (mardi 5 juin). L’administrateur judiciaire a désormais un délai de quatre mois, pour obtenir les comptes du MIM et aussi pour organiser une assemblée générale.
Il s’agit donc du dernier épisode dans le bras de fer qui oppose un groupe de réflexion patriote à l’actuel encadrement du parti.
Jeudi dernier, le 31 mai, ils avaient déposé un recours auprès du Tribunal de Grande Instance de Fort-de-France afin d’obtenir la tenue d’une assemblée générale afin de toiletter les instances du parti et de renouveler ses dirigeants, aujourd’hui décriés.
L’affaire a donc fuitée, et ce mercredi 6 juin ce groupe de réflexion ne fait pas plus de commentaires si ce n’est qu’il trouve quand même dommage d’avoir eu recours à ce procédé pour obtenir satisfaction. De vives tensions étaient apparues lors des dernières législatives lorsqu’Alfred Marie-Jeanne, seul avait décidé de porter son soutien à Fabrice Dunon, dans la circonscription du centre atlantique, alors que d’autres militants historiques auraient préféré Aurelie Nella.
Depuis, plusieurs incidents sont venus s’ajouter, créant un véritable fossé entre ces militants qui ne supportent plus ce qu’ils avaient qualifié de comportement autocratique de la part d’Alfred Marie Jeanne. Sans compter les frictions avec Jean-Philippe Nilor.
Il y a eu aussi, une réunion au Lamentin, où les militants demandaient des comptes et s’étaient vu signifier une fin de non-recevoir. Alfred Marie-Jeanne lors de réunions mensuelles n’hésitait pas à demander à ces membres historiques de faire preuve de dignité et de partir tout simplement.
Les militants historiques ont prévu de s’exprimer publiquement, au cours du week-end prochain.
La notification en a été faite au président du parti politique, hier après-midi (mardi 5 juin). L’administrateur judiciaire a désormais un délai de quatre mois, pour obtenir les comptes du MIM et aussi pour organiser une assemblée générale.
Il s’agit donc du dernier épisode dans le bras de fer qui oppose un groupe de réflexion patriote à l’actuel encadrement du parti.
Jeudi dernier, le 31 mai, ils avaient déposé un recours auprès du Tribunal de Grande Instance de Fort-de-France afin d’obtenir la tenue d’une assemblée générale afin de toiletter les instances du parti et de renouveler ses dirigeants, aujourd’hui décriés.
Un recours le 31 mai et la réponse de la justice le lendemain
L’affaire a donc fuitée, et ce mercredi 6 juin ce groupe de réflexion ne fait pas plus de commentaires si ce n’est qu’il trouve quand même dommage d’avoir eu recours à ce procédé pour obtenir satisfaction. De vives tensions étaient apparues lors des dernières législatives lorsqu’Alfred Marie-Jeanne, seul avait décidé de porter son soutien à Fabrice Dunon, dans la circonscription du centre atlantique, alors que d’autres militants historiques auraient préféré Aurelie Nella.
Depuis, plusieurs incidents sont venus s’ajouter, créant un véritable fossé entre ces militants qui ne supportent plus ce qu’ils avaient qualifié de comportement autocratique de la part d’Alfred Marie Jeanne. Sans compter les frictions avec Jean-Philippe Nilor.
Il y a eu aussi, une réunion au Lamentin, où les militants demandaient des comptes et s’étaient vu signifier une fin de non-recevoir. Alfred Marie-Jeanne lors de réunions mensuelles n’hésitait pas à demander à ces membres historiques de faire preuve de dignité et de partir tout simplement.
Les militants historiques ont prévu de s’exprimer publiquement, au cours du week-end prochain.