Le projet AJR est favori pour la reprise de France-Antilles

Les journalistes de France-Antilles pensent que le juge du tribunal de commerce devrait confier le journal au groupe AJR, d'Aude Jacques-Ruettard, (nièce de Philippe Hersant) et l'homme de médias, Philippe Labi. Décision ce mardi 13 juin 2017.
Le procureur du tribunal de commerce de Fort-de-France a déclaré mardi dernier, (7 juin 2017), "qu'il ne reste plus qu'une offre valable" pour la reprise du journal France-Antilles. Il s'agit du projet AJR, porté par Aude Jacques-Ruettard et Philippe Labi. L'autre projet, celui de la société She Three de Marc Laufer, qui prévoit la suppression de plus de 80 postes, n'a quasiment pas été présenté.

Le projet AJR de Aude Jacques-Ruettard, la nièce de Philippe Hersant, patron du groupe Hersant Media (GHM) – ex France Antilles, suscite l'espoir des plus de 300 salariés de Guyane, Guadeloupe et Martinique (personnel administratif, techniciens et journalistes). Le possible repreneur garantit le maintien de l’effectif pendant deux ans.

Le projet AJR

Selon les résultats d'une synthèse élaborée par le SNJ (Syndicat des Journalistes de France-Antilles), le projet de Aude Jacques-Ruettard envisage plusieurs changements :

Passage en quadrichromie intégrale du journal avec le renouvellement de l'outil industriel.
Modernisation des moyens informatiques et technologiques, des outils de photo et vidéo reportage. 
Augmentation du rythme de parution de magazines, numéros spéciaux , passage du Créola (mensuel) le samedi à 70 000 exemplaires.
Chemin de fer entièrement repensé (plus de rythme, d'aération, plus de hiérarchisation des sujets traités).
Matinale de France-Antilles, en vidéo avec le rédacteur-en-chef et un invité...
 
Le groupe projette un investissement immédiat de 8 millions d'euros pour la transformation de l'entreprise. Aude Jacques-Ruettard et Philippe Labi prévoient un retour à l'équilibre financier dans 3 ans.  
La décision du tribunal est attendue ce mardi 13 juin.