La CGSS (Caisse Générale de Sécurité Sociale de la Martinique) a choisi le nord de l’île pour lancer son nouveau concept d’agence itinérante dénommée "caravane des droits". L’objectif est d'"offrir aux populations éloignées et fragiles du territoire un accès simplifié à leurs droits sociaux".
Près de 80 usagers contactés en amont
Cette première sortie a lieu ce vendredi 4 octobre 2024, de 8h30 à 13h à la salle des fêtes du bourg de Basse-Pointe. La Caisse a ciblé au préalable environ 80 assurés sociaux, "en particulier ceux éligibles à des dispositifs comme la Complémentaire Santé Solidaire (CSS), l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), ou la Pension de Réversion".
Ces personnes seront reçues par des experts de l’Assurance Retraite, l’Assurance Maladie et la Mutualité Sociale Agricole (MSA) dans la salle dédiée et à la médiathèque de la commune. Un accompagnement est notamment prévu pour la constitution des dossiers, en particulier le remplissage des formulaires papier ou en ligne.
"Une expérimentation d’aller vers"
La Caravane des droits initiée par la CGSS Martinique est un projet d’agence itinérante qui s’inscrit dans plusieurs orientations stratégiques de la CGSS : le renforcement de son accessibilité au bénéfice de ces usagers au travers notamment d’actions d’aller vers, la lutte contre le non-recours aux droits, et l’amélioration du service rendu à la population (…). En tant que service public, La CGSS Martinique se doit de mettre en place toute action ou dispositif lui permettant d’améliorer le service rendu à ses usagers et ses niveaux de performance. La Caravane des droits c’est une expérimentation d’aller vers, une Caisse au plus près de ses usagers !
Valérie Galim, directrice de la relation client à la CGSS de Martinique
Les syndicats ont souvent appelé de leurs vœux cette démarche de proximité engagée par l’institution. Celle-ci semble vouloir ainsi réduire le fossé entre ses agences et les nombreux Martiniquais géographiquement isolés ou écartés par la digitalisation croissante des services publics.