A l'instar de ce qui a été constaté dans des écoles de Petite-Terre ce jeudi 15 février, une chaîne et un cadenas ont été posés sur le portail d'entrée de la mairie de Bouéni. Hier encore, ce portail n'était pas cadenassé, relèvent nos équipes qui se trouvaient dans le secteur pour la couverture du congrès des manifestants à Pamandzi.
Certains y voient ainsi l'acte possible de partisans des Forces Vives qui ont déjà été pointés du doigt par des parents d'élèves à Mamoudzou, par exemple. Mardi, l'entrée de l'école avait en effet été cadenassée, ce qui avait nécessité l'intervention des forces de l'ordre.
Mais d'autres sources évoquent un acte qui aurait pu être commis en réaction au placement en garde à vue de Mouslim Abdourahaman, le maire de Bouéni, ce mercredi. Une seconde hypothèse qui est formellement contestée dans l'entourage de l'élu.
Des mairies fermées depuis le début de la crise
Pour rappel, la majeure partie des mairies ont fermé leurs portes depuis le début du mouvement social. Et pour certaines d'entre elles, cela remonte même d'avant la crise actuelle. Au mois de janvier, sept mairies avaient en effet été fermées par un collectif pour dénoncer la problématique l'immigration à Mayotte.