Cyclone Garance : les Mahorais inquiets pour leurs proches à La Réunion après le passage du système

Le cyclone tropical intense Garance touche La Réunion.
Le cyclone Garance a quitté La Réunion, le territoire est repassé en alerte rouge pour permettre aux secours d'intervenir. Les Mahorais, qui ont déjà fait le frais de Chido, sont inquiets pour leurs proches dans le département voisin.

L'alerte violette a été levée à La Réunion, après le passage du cyclone Garance. L'alerte rouge est toujours en vigueur, pour permettre aux secours d'intervenir alors que des pluies diluviennes continuent de s'abattre sur le département. L'œil du cyclone a traversé l'île par le nord, avec des rafales enregistrées à plus de 200 km/h. Un scénario toujours redouté, mais connu à Mayotte frappée par le cyclone Chido le 14 décembre.

"J'ai vécu Chido à Mayotte, on a peur pour tout le monde à La Réunion", explique Anzimati, une habitante qui a sa famille dans le département voisin. "J'ai mes enfants, mes petits-fils, mes sœurs et mes frères." Les nouvelles envoyées par message l'ont rassurée. "Ils m'ont dit qu'il y avait du vent et de la pluie, mais ça s'est calmé", précise-t-elle. Dans les commentaires des publications Facebook de Mayotte la 1ère, de nombreux internautes expriment leur soutien pour leurs compatriotes sinistrés.

Un premier bilan de la préfecture

Cette solidarité entre départements se manifeste également par le départ cet après-midi d'une centaine de pompiers mahorais et de membres de la sécurité civile pour aider les opérations de secours sur place. Suite au passage du cyclone Garance, la préfecture a annoncé qu'un tiers des clients étaient privés d'électricités, soit 145.000 clients, et 10% de la population est privée d'eau courante, soit plus de 82.000 personnes. Concernant les réseaux de communication, 54 relais de téléphonie mobile sont hors service, soit 4,2% des abonnés, et 12% des abonnés internet, plus de 39.000, sont privés de réseau. 

À ce stade, aucune victime n'est à déplorer, mais de nombreuses toitures ont été arrachées. Des colonnes pour acheminer et poser des bâches se préparent à intervenir, dans l'Est notamment, et des groupes de travail ont été mis en place pour la reconnaissance du terrain. Suivez l'évolution de la situation sur place avec nos confrères de Réunion la 1ère.