Daniel Zaïdani condamné à un an de prison avec sursis et trois ans de privation de droits civiques

Daniel Zaïdani devant la salle d'audience du tribunal avant son procès pour détournement de fonds publics
Le jugement a été rendu ce mardi : l'ancien président du conseil départemental Daniel Zaïndani a été condamné pour détournements de fonds publics à un an de prison avec sursis, 25.000 euros d'amende et trois ans de privation de droits civiques. Il risque de perdre son mandat s'il ne fait pas appel.

Le délibéré a été rendu ce mardi 30 avril concernant le procès de l'ancien président du conseil départemental Daniel Zaïdani. Il a été condamné à un an de prison avec sursis, 25.000 euros d'amende et trois ans de privation de droits civiques pour détournements de fonds publics durant son mandat. Le directeur du service culturel de l'époque, Alain Kamal Martial Henry, et son ancien directeur de cabinet, Alhamidi Aboubacar ont été relaxés.

Daniel Zaïdani risque de perdre son mandat de conseiller départemental de Pamandzi, s'il ne fait pas appel de la décision. Au début du mois, il évoquait "des adversaires politiques qui sont à l’initiative des dénonciations" et avertissait que "quelle que soit la décision des juges, personne ne me fera taire à Mayotte."

L'élu était jugé pour des faits survenus en 2012, quand il présidait le conseil départemental. Il était accusé d'avoir financé sur le budget du département un concert du groupe Sexion d'Assaut à Diego Suarez, à Madagascar et d'avoir acheté deux véhicules à hauteur de 70.700 euros sans passer par des appels d’offres. Il était aussi jugé pour l'organisation d'un Foutari à son domicile financé à hauteur de 5.000 euros par le département. Le parquet avait requis un an de prison avec sursis, 40.000 euros d'amende et une privation de droits civiques pendant cinq ans.