Deux semaines après les blocages de l’île par les salariés d’IBS, la décision du tribunal administratif est tombée. Le juge donne raison à Vinci et demande au préfet de l’île de réexaminer la « demande de concours de la force publique. »
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Le feuilleton IBS (Ingénierie Béton Système) continu. Comme l’ont révélé nos confrères des Nouvelles de Mayotte, le tribunal administratif a statué dans ce nouveau volet judiciaire de l'affaire.
Le juge des référés, saisi dans les situations d’urgence, écrit dans sa décision qu’il est « enjoint au préfet de Mayotte de réexaminer la demande de concours de la force publique […] et de prendre une nouvelle décision dans un délai de trois mois. » Autrement dit, le tribunal administratif demande au préfet d’envisager de nouveau la possibilité d’envoyer les forces de l’ordre pour déloger IBS de la carrière de Kangani. Celle-ci est occupée illégalement par l’entreprise, comme nous le rappelions dans un article publié au moment des blocages.
Le 08 août dernier, à la suite d’une rencontre avec les salariés et la direction d’IBS le préfet avait déclaré : « J’interviendrai avec la force publique si le tribunal le demande. Car mon travail c’est de faire respecter la loi. » Il avait ensuite précisé : « Je ne le ferai pas tout de suite. Je privilégierai d’abord une solution négociée. » Contacté suite à la décision de justice, la préfecture a confirmé cette position : « Le préfet travaille à rechercher des solutions avec l’ensemble des acteurs. L'usage de la force publique est l’ultime recours. »
Pour Guillaume Narayanin, directeur général du groupe IBS, et fils de Théophane Narayanin, dit « Guito » : « Nous prenons compte du délais de trois mois posé par le tribunal. Nous sommes ouverts si jamais une table de négociation se met en place. »
Avec cette décision de justice la saga IBS est loin d'être terminée.
Le juge des référés, saisi dans les situations d’urgence, écrit dans sa décision qu’il est « enjoint au préfet de Mayotte de réexaminer la demande de concours de la force publique […] et de prendre une nouvelle décision dans un délai de trois mois. » Autrement dit, le tribunal administratif demande au préfet d’envisager de nouveau la possibilité d’envoyer les forces de l’ordre pour déloger IBS de la carrière de Kangani. Celle-ci est occupée illégalement par l’entreprise, comme nous le rappelions dans un article publié au moment des blocages.
« L'usage de la force publique est l’ultime recours. »
Le 08 août dernier, à la suite d’une rencontre avec les salariés et la direction d’IBS le préfet avait déclaré : « J’interviendrai avec la force publique si le tribunal le demande. Car mon travail c’est de faire respecter la loi. » Il avait ensuite précisé : « Je ne le ferai pas tout de suite. Je privilégierai d’abord une solution négociée. » Contacté suite à la décision de justice, la préfecture a confirmé cette position : « Le préfet travaille à rechercher des solutions avec l’ensemble des acteurs. L'usage de la force publique est l’ultime recours. »
Pour Guillaume Narayanin, directeur général du groupe IBS, et fils de Théophane Narayanin, dit « Guito » : « Nous prenons compte du délais de trois mois posé par le tribunal. Nous sommes ouverts si jamais une table de négociation se met en place. »
Avec cette décision de justice la saga IBS est loin d'être terminée.