Le tribunal de Saint-Denis a rendu sa décision dans l'affaire Salime Mdéré, jugée le 1er février. Le 1er vice-président du département de Mayotte est condamné à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende pour incitation au meurtre selon son avocat. L'élu garde en revanche son poste en échappant à une peine d'inéligibilité. Il a été relaxé des faits d'incitation à la haine raciale, les demandes d'indemnisations des associations qui s'étaient constituées parties civiles ont également été rejetées.
Salime Mdéré était poursuivi pour avoir déclaré le 24 avril dernier au début de l'opération Wuambushu sur le plateau de Mayotte la 1ère : "ces délinquants, ces voyous, ces terroristes, à un moment donné, il faut peut-être en tuer et je pèse mes mots." Son avocat annonce qu'ils ne comptent pas faire appel.