Lors de ce dernier jour des championnats de France, nos Mahoraises affrontent le collège Joachim du Bellay de Nantes pour la 15ème place de ce championnat. Ce match se déroule à 08h30. À peine le match commencé, notre équipe encore endormie encaisse 2 buts en 3 minutes : 2-0. C’est une douche froide qui va réveiller l’orgueil de notre équipe. Sur une relance dans le dos de la défense, Djari part en contre-attaque et finit petit filet : 2-1. À la suite, Nantes se sent acculé et devient plus agressif. Chiconi obtient alors un coup franc direct qui sera transformé d’un magnifique enroulé par Judd Alvidah: 2-2 à la mi-temps.
Réajustement tactique du côté de Nantes par leur coach, il décide de jouer bloc bas avec deux défenseurs pour éviter les contre-attaques. Le score stagne et le numéro 10 adverse réalise deux exploits individuels en dribblant toute la défense : 4-2. Il reste quelques minutes et notre équipe ne se décourage pas en enchaînant occasion sur occasion mais rien y fait. La coach Warda de Chiconi décide de faire un double changement en faisant rentrer Alvida et Asma.
Coaching gagnant avec un but de Alvida : 4-3. Malheureusement, le temps joue en notre défaveur et le match se finit sur un 4-3. Chiconi finit donc 16ème de ce championnat de France. À noter, que la finale de ce championnat de France se déroule le même jour opposant Lyon à Besançon. Les deux équipes étaient dans la poule de nos Mahoraises. Lyon s’incline 5-1 et laisse Besançon devenir champion de France 2024.
Notre équipe obtient tout de même une validation nationale pour notre jeune Coach Warda. Cette validation vient mettre un terme à ces trois magnifiques jours de championnat. Cette expérience va permettre à notre équipe de revenir avec des souvenirs plein la tête mais aussi un moyen de développer le futsal dans notre île. La continuité est l’ouverture d’une section sportive au collège de Chiconi à la rentrée 2024. Désormais, retour à la maison afin de se reposer.
Les deux premières journées de championnat ont également été racontées en articles grâce à Yannis Abdallah, jeune reporter UNSS et membre de la classe média du collège de Chiconi.