L'assemblée générale de Tsararano a conduit à une profonde division au sein du mouvement des Forces vives, entre les leaders et une partie de la "base" totalement opposée à la levée des blocages.
Et le nom d'un groupe dissident appelé les "Forces du Peuple" circule depuis ce week-end dans les fils de messagerie WhatsApp, où il est fait part de leurs arguments et de leurs revendications.
Un groupe dont personne ne revendique la paternité
Un mouvement qui soutiendrait donc la demande venue du terrain de conditionner la fin des blocages à Mayotte à l'instauration d'un état d'urgence sécuritaire, afin de mettre un frein à l'insécurité en attendant la fin annoncée du droit du sol et du séjour territorialisé en réponse à la problématique de l'immigration illégale.
Reste que ce lundi, après échange après plusieurs référents de barrages, personne ne dit connaitre de membres de ces "Forces du Peuple". Aucun barragiste ne revendique son appartenance à ce fameux groupe. Personne n'en revendique la paternité.
Le profond virage du week-end dernier
Vendredi soir, certains référents des barrages avaient clairement exprimé leur désaccord après l'annonce faite par les porte-paroles de lever temporairement les barrages à Mayotte.
Et finalement, samedi, ces barragistes ont décidé de maintenir les blocages. Une décision prise notamment après la nouvelle de la condamnation de deux de leurs camarades impliqués dans l'attaque de la gendarmerie de Sada.