Les agents du centre médical de référence de Kahani ont repris leur droit de retrait ce jeudi 27 juin. Un premier mouvement social avait été organisé ce lundi pour dénoncer l'insécurité. "Cette fois, tout le personnel non-médical est concerné : les secrétaires, les agents d'accueil, les infirmiers", énumère Anri Rigotard, représentant du personnel et secrétaire au CSE. "Le droit de retrait avait été levé lundi, mais le soir même, des agents se sont fait à nouveau agresser."
Il décrit des caillassages et des agressions régulières à l'entrée du site, mais aussi des jets de pierre atterrissant dans la cour. "On en a ras-le-bol des agressions, on se sent en danger permanent, on arrête tout", assène le délégué. "On a déjà eu plusieurs discussions avec l'ARS, la préfecture et l'intercommunalité. On continuera jusqu'à ce qu'ils aillent au bout de leurs engagements."
"On en a marre d'être force de propositions, c'est à eux de garantir la sécurité des agents et l'accès aux soins", conclut-il. Un courrier pour rappeler leurs revendications sera envoyé à la direction du CHM dans la matinée. Ce lundi, des échanges avec les agents avaient été organisés. Le centre hospitalier indiquait alors avoir sollicité le maire de Ouangani et la gendarmerie pour demander une augmentation des rondes à proximité du site.