À moins de dix jours du début des épreuves de surf à Teahupoo, une partie des salariés d'ADT pourraient entrer en grève. Dans le préavis adressé à la direction, publié par nos confrères de TNTV, les syndicats déplorent le licenciement de "plusieurs salariés", une "dégradation visible des infrastructures : affaissement des parkings avions, sanitaires insalubres, locaux non conformes, étanchéité nulle" incluant les aéroports de Raiatea, Bora-Bora et Rangiroa, et s'inquiètent du devenir des "trois aéroports confiés au pays en mandat de gestion d'ADT jusqu'en juin 2025".
Divers facteurs qui finissent par peser "sur le moral et la motivation des salariés indignés".
Dix points de revendication figurent sur le document. Les organisations syndicales demandent notamment de faire appliquer plusieurs engagements figurant dans le protocole d'accord de novembre 2021. Elles réclament aussi certaines revalorisations salariales, la réinstauration d'un climat de confiance et de sérénité au travail (en agissant contre les "propos insultants des directeurs vis-à-vis des salariés" et en rénovant les infrastructures) et la titularisation d'agents, entre autres.
Si aucun accord n'est trouvé, la grève pourrait être effective à compter du lundi 22 juillet à minuit "dans tous les aérodromes et les services".