C’est vraiment deux salles deux ambiances, mais pour la SLN c’est loin d’être une surprise.
Contexte
La Société le nickel (SLN) parle d’une année 2022 difficile marquée, et par les intempéries, et par la hausse des coûts de l’énergie. Résultat, pour l’année 2022 la SLN aura exporté trois millions de tonnes de minerais humides, à faible teneur, en retrait par rapport à l’objectif explique le métallurgiste. Pour le ferronickel, la hausse de la production atteint les 5%. Insuffisant pour la SLN dans un contexte de marché mondial porteur. Enfin, autre facteur venu plomber la SLN en 2022, le cash cost. Sa hausse a pesé sur la trésorerie de l’entreprise. A 8,2 dollars la livre, ces coûts ont pesé à hauteur de huit milliards de francs sur un an pour un résultat net d’un peu moins de 30 milliards.
Relance
La SLN espère se relancer en 2023 avec le prêt de 40 millions d’euros (4,8 milliards Fcfp) accordé par l’État et des objectifs un peu plus élevés qu’en 2022 à savoir 3,5 millions de tonnes humide d’exportation de minerai à faible teneur et 45 milles tonnes de ferronickel.
À Paris
Pour Éramet, la maison mère, c’est donc tout l’inverse. Une année record avec 180 milliards de bénéfices avant impôts. Les mines de Weda bay en Indonésie connaissent une très forte croissance. Sur une année, les bénéfices liés seulement au nickel ont augmenté de 60%.