26 cas à Koumac, le maire tente de renforcer la vaccination

Depuis 6 jours, un vaccinodrome d’envergure a été mis en place à Koumac. Tout au long de la semaine, près de 1500 personnes se sont présentées pour recevoir une injection, y compris des personnes des communes voisines. Malgré tout, ce n'est pas suffisant...

En moyenne, 250 personnes sont accueillies chaque jour à la salle omnisports de Koumac, transformée en vaccinodrome pour l'occasion. Les volontaires à la vaccination ne sont pas uniquement des habitants de Koumac, des personnes des communes voisines n’ont pas hésité à faire le déplacement, comme Léon Paimbou Poumoine, habitant de Ouégoa : “C’est surtout pour la sécurité et la santé de l’entourage que je me vaccine", confie-t-il. 

2000 doses mises à disposition

 

Une dizaine de professionnels de santé a été envoyée par le gouvernement pour aller au plus près des populations de l'extrême Nord. En tout, près de 2000 doses ont été mises à disposition du personnel soignant qui effectue les vaccinations : 

Comme le variant Delta est extrêmement contagieux, on appelle la population dans les tribus, à venir nombreux parce que je pense qu’il y a des gens qui sont porteurs du virus, et c'est ces gens là qui peuvent contaminer les autres et c’est ainsi que cela se multiplie partout en Nouvelle-Calédonie.

Brigitte Racine, infirmière référente du vaccinodrome de Koumac

 

Depuis l'annonce de 26 cas sur la commune, le maire tente de renforcer la vaccination.

J’ai appris qu’il y avait 26 cas positifs dans notre commune. J’appelle aujourd’hui toute la population de Koumac et des alentours à se faire vacciner. On sait qu’il y a des gens en réanimation et qui sont dans des états critiques et j'aimerais éviter cela à ma population.

Wilfrid Weiss, maire de Koumac

 

Le maire de Koumac a mis en place un transport pour les personnes qui souhaitent se faire vacciner et qui ne peuvent pas se déplacer, il suffit de s’inscrire auprès de la mairie. Pour rappel, le vaccinodrome est ouvert jusqu'au samedi 18 septembre.

Reportage de Brigitte Whaap et Philippe Kuntzmann :