Une première rotation au départ de Nouméa vers le territoire de Wallis et Futuna, initialement prévue lundi 4 mai, partira le mercredi 6 mai, selon nos confrères de Wallis et Futuna La 1ère. 300 personnes sont en attente d’un rapatriement depuis plus d’un mois.
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Le territoire de Wallis et Futuna qui ne comptabilise aucun cas de Covid-19 n’a toujours pas autorisé la réouverture de l’aérien mais organise un retour de ses ressortissants par voie maritime. C’est à bord du bateau de croisière Le Lapérouse, au mouillage dans la grande rade de Nouméa depuis le 12 avril dernier, que devraient embarquer 300 personnes, ce mercredi 6 mai.
L’heure de départ n’est pas encore précisée mais une chose est sûre, tous ont hâte de retourner sur leur île. Après plus d’un mois en Calédonie, d’abord en confinement dans un hôtel de Nouméa à son retour de Métropole puis en famille, ce père de famille a accepté de rentrer chez lui par bateau même si le voyage doit durer quatorze jours.
Parmi les personnes à rapatrier, il y a aussi des patients évasanés qui ont quitté l’hôpital depuis des semaines et qui attendent désespérément de rentrer. Mais pour certaines familles, pas question de rentrer à Wallis par bateau.
Un médecin est prévu à bord. Selon l’équipage du Lapérouse, les malades ont été identifiés et tous sont aptes à prendre le bateau. Pour respecter les mesures sanitaires, la compagnie précise que tous les passagers seront confinés dans leurs cabines avec interdiction de sortie dans les coursives. Les repas seront livrés selon un protocole strict dans les chambres.
Jean-Philippe Lemaire, Commandant du navire Le Lapérouse
Entre la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna, d’autres ressortissants sont toujours bloqués à Fidji.
L’heure de départ n’est pas encore précisée mais une chose est sûre, tous ont hâte de retourner sur leur île. Après plus d’un mois en Calédonie, d’abord en confinement dans un hôtel de Nouméa à son retour de Métropole puis en famille, ce père de famille a accepté de rentrer chez lui par bateau même si le voyage doit durer quatorze jours.
« Les services de l’administration m’ont contacté pour me demander si j’acceptais de rentrer par bateau. Si c’est le seul moyen de renter à la maison en respectant toutes les mesures sanitaires, je suis partant. J’ai donc un protocole à signer, une visite médicale à passer, un test de dépistage Covid-19 à effectuer avant de me présenter au départ. »
L'inquiétude des malades évasanés
Parmi les personnes à rapatrier, il y a aussi des patients évasanés qui ont quitté l’hôpital depuis des semaines et qui attendent désespérément de rentrer. Mais pour certaines familles, pas question de rentrer à Wallis par bateau. « Je ne compte pas prendre le bateau car j’ai peur et j’ai aussi le mal de mer. Mon mari a été évasané car il a un problème cardiaque alors qui va le soigner s’il y a un problème à bord ? »
Un médecin est prévu à bord. Selon l’équipage du Lapérouse, les malades ont été identifiés et tous sont aptes à prendre le bateau. Pour respecter les mesures sanitaires, la compagnie précise que tous les passagers seront confinés dans leurs cabines avec interdiction de sortie dans les coursives. Les repas seront livrés selon un protocole strict dans les chambres.
L'équipage dans l'attente d'autorisation pour débarquer
Le navire de croisière de luxe de la compagnie Ponant a terminé sa quarantaine depuis plus d’une semaine. Les tests effectués sur l’ensemble de l’équipage se sont tous révélés négatifs. Il s’agit à présent de descendre à terre pour préparer le rapatriement de passagers vers Wallis et Futuna. Mais aujourd’hui, ils attendent les autorisations des autorités sanitaires pour débarquer et commencer les préparatifs.Jean-Philippe Lemaire, Commandant du navire Le Lapérouse
JEAN PHILIPPE LEMAIRE