L'essentiel de l'actualité en Nouvelle-Calédonie aujourd'hui avec le retour de Gaël Yanno à la présidence du Congrès, qui a renouvelé ses instances, une étude qui conclut à l'intérêt de valoriser la viande de cerf sauvage ou les soixante ans du barrage de Yaté.
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Le Congrès présidé par Gaël Yanno
Gaël Yanno est devenu hier le nouveau président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Il a été désigné par 29 voix contre 23 à Roch Wamytan. L’élection s’est conclue au troisième tour de scrutin, après le retrait de la candidature de Thierry Santa. Gaël Yanno a été choisi sans assise politique, puisque sans le soutien du MPC, mais grâce aux voix et au poids de Calédonie Ensemble.Le candidat sans étiquette, désavoué par son parti, se trouve au «perchoir» pour la seconde fois. Le Mouvement populaire calédonien, qu’il a fondé, parle de «double trahison» et exige son départ. «Je suis au MPC, j’y resterai et continuerai de défendre les valeurs du MPC», s’est défendu Gaël Yanno hier soir, sur notre antenne.
Du côté des réactions
Calédonie Ensemble explique avoir honoré l’engagement pris à l’époque de la plate-forme, c’est-à-dire de soutenir un candidat MPC à la tête du Congrès. Quant aux Républicains calédoniens, ils ont joué la majorité loyaliste pour empêcher l’élection d’un indépendantiste. Mais derrière cette union de circonstance, force est de constater que les partisans du maintien dans la France sont plus divisés que jamais.Une stratégie dénoncée par Roch Wamytan. «C’est un mauvais message lancé par les loyalistes, à trois mois du référendum», conclut Louis Mapou de l’Uni. Louis Mapou qui a récupéré la présidence de la commission permanente du Congrès.