L’actualité en Nouvelle-Calédonie marquée par la suite de la visite d’Emmanuel Macron avec notamment son déplacement symbolique à Ouvéa, la manifestation en Bleu Blanc Rouge hier à Nouméa et le conflit des cliniques.
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La suite de la visite d’Emmanuel Macron
Institutions, jeunesse et sécurité hier pour le 2ème jour de la visite présidentielle. Multipliant les bains de foule, Emmanuel Macron s’est tour à tour rendu à l’hôtel de la Province Nord, au Lycée de Pouembout puis à la Cité Pierre Lenquette à Nouméa.Ce samedi, deux étapes sensibles de ce voyage attendent le chef de l’Etat. Le déplacement à Ouvéa, 30 ans jour pour jour après l’assaut de la grotte de Gossanah. Déplacement qui ne fait toujours pas l’unanimité au sein de la population de l’Ile. Interrogé sur le sujet hier soir par la 1ère et Caledonia, Emmanuel Macron a dit penser « qu’il est essentiel de ne pas s’arrêter au passé. Un passé qu’il faut regarder en face avec humilité, sans s’empêcher d’avancer. »
Autre moment clé, la remise de l’acte de prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France au gouvernement local. Une étape qui nous fait sortir de la possession pour passer dans le choix selon le président.
Enfin Emmanuel Macron donnera son discours de fin de visite au Théâtre de l’Ile. Un discours à suivre en direct dès 18h sur nos antennes.
Un CAPES langues kanak
Bientôt un CAPES Langues kanak, le ministre de l’Education Nationale l’a annoncé hier à Nouméa.Après la visite du lycée Michel Rocard de Pouembout, la deuxième séquence éducation était au collège Baudoux en fin d’après-midi. Jean-Michel Blanquer a été reçu par les élèves qui ont chanté en kanak, en anglais et en français.
Des milliers de personnes en Bleu Blanc Rouge
Parallèlement à ces rendez-vous présidentiels et ministériels, plusieurs milliers de personnes étaient dans les rues de Nouméa à l’appel des Républicains Calédoniens.4 000 manifestants selon la police, 12 000 selon les organisateurs, venus dire au chef de l’Etat leur volonté de rester dans la France.