Depuis plusieurs mois, la compagnie Air Vanuatu traverse une zone de turbulences. Sur les 441 employés de la compagnie, placée en liquidation volontaire en mai, 175 ont déjà perdu leur emploi.
Selon la chaîne de télévision vanuataise VBTC, l'entreprise a annoncé au reste du personnel que les salaires devront être diminués. Une restructuration menée par le cabinet d'audit Ernst & Young Australia qui, dans un communiqué, explique chercher à attirer de nouveaux investisseurs et capitaliser sur la forte demande de voyages domestiques et internationaux.
De nouveaux partenariats en réflexion
Air Vanuatu dispose de plusieurs autorisations pour faire atterrir ses avions à Auckland, Brisbane, Melbourne, à Tontouta et à Fidji. Un atout pour trouver de nouveaux partenaires. Plusieurs compagnies semblent d'ailleurs interessées, à l'image de Fiji Airways qui s'est d'ores et déjà positionnée.
"Cette compagnie souhaite relier Port-Vila à Tanna et à Santo avec des ATR. Pour ce qui est des liaisons avec les autres îles, desservies par des avions plus petits, nous n'avons toujours pas de solution pour reconnecter leurs aérodromes", a récemment expliqué le vice-premier ministre du Vanuatu Matai Seremaiah.
De son côté, Air Nauru vient de signer un accord de principe avec le gouvernement vanuatais pour desservir les liaisons Port-Vila - Santo et assurer la liason Nauru - Brisbane en passant par Port-Vila et Santo.