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Le cardinal George Pell, autrefois un des prélats les plus puissants du Vatican, saura mercredi si la plus haute juridiction australienne examinera son ultime recours contre la condamnation pour pédophilie qui avait précipité sa disgrâce.
L'ex-secrétaire à l'Economie du Saint-Siège, âgé de 78 ans, avait été débouté en août par la Cour suprême de l'Etat du Victoria de l'appel contre sa condamnation en mars à six ans de prison pour l'agression de deux adolescents en 1996 et 1997 dans la cathédrale de Melbourne.
Mgr Pell a formé un ultime recours en septembre, en saisissant la Haute cour, plus haute juridiction du pays, basée à Canberra.
Les magistrats diront mercredi s'ils acceptent de se pencher sur cette affaire, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Haute cour.
C'est par deux voix contre une que la Cour suprême de Victoria avait rejeté en août l'appel du cardinal australien, qui a toujours clamé son innocence et est actuellement détenu. Cette marge minimale est au coeur du recours de l'ancien archevêque de Melbourne et Sydney.
Deux des magistrats de la Cour suprême de Victoria avaient décrit le plaignant comme quelqu'un de "très convaincant" qui "n'est clairement pas un menteur, pas un fantaisiste et qui a été témoin de la vérité".
Mais le troisième juge avait estimé que le témoignage de la victime comportait des "incohérences" et qu'il existait une "possibilité importante" que M. Pell n'ait pas commis de crime.
L'ex-secrétaire à l'Economie du Saint-Siège, âgé de 78 ans, avait été débouté en août par la Cour suprême de l'Etat du Victoria de l'appel contre sa condamnation en mars à six ans de prison pour l'agression de deux adolescents en 1996 et 1997 dans la cathédrale de Melbourne.
Mgr Pell a formé un ultime recours en septembre, en saisissant la Haute cour, plus haute juridiction du pays, basée à Canberra.
Les magistrats diront mercredi s'ils acceptent de se pencher sur cette affaire, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Haute cour.
C'est par deux voix contre une que la Cour suprême de Victoria avait rejeté en août l'appel du cardinal australien, qui a toujours clamé son innocence et est actuellement détenu. Cette marge minimale est au coeur du recours de l'ancien archevêque de Melbourne et Sydney.
Deux des magistrats de la Cour suprême de Victoria avaient décrit le plaignant comme quelqu'un de "très convaincant" qui "n'est clairement pas un menteur, pas un fantaisiste et qui a été témoin de la vérité".
Mais le troisième juge avait estimé que le témoignage de la victime comportait des "incohérences" et qu'il existait une "possibilité importante" que M. Pell n'ait pas commis de crime.