Avenir de la Nouvelle-Calédonie : ouverture des discussions bilatérales à Paris

Place Beauvau, au ministère de l'Intérieur, octobre 2022.
Le rendez-vous était très attendu. Il commence dans les minutes qui viennent pour la Nouvelle-Calédonie, en début de matinée à Paris. Les discussions bilatérales s'ouvrent et se tiennent exclusivement entre l'Etat et les non indépendantistes. Des discussions décriées par le Palika qui prend acte dans un communiqué qu'elles se tiennent sans le FLNKS et s'interroge sur leur portée politique dans un tel contexte.

C’est au ministère de l’Intérieur, dans le 8e arrondissement, que vont se dérouler les rencontres bilatérales entre le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, accompagné du ministre délégué aux Outre-mer Jean-François Carenco, et l'ensemble des non indépendantistes. Le rendez-vous va durer deux heures. Il doit permettre de définir la feuille de route institutionnelle des prochains mois pour la Nouvelle-Calédonie.

Les salutations entre loyalistes avant les discussions dans les heures qui viennent

Sont donc présents les Loyalistes, l’Avenir en confiance et Calédonie ensemble. Une délégation d’une dizaine d’élus parmi lesquels Sonia Backès, Thierry Santa, Philippe Gomès, Virginie Ruffenach et les députés Nicolas Metzdorf et Philippe Dunoyer.

A l'ordre du jour, des sujets non négociables

A l’occasion de ces discussions, les Loyalistes et l’Avenir en confiance vont remettre un document aux ministres. La déclaration commune actée la veille au cours de leur rencontre entre non indépendantistes et qui vient rappeler les valeurs fondamentales protées par le camp loyaliste. Refus de toute forme d’indépendance, ouverture du corps électoral ou encore modification de la clé de répartition, autant de sujets jugés non négociables dans le cadre de discussions sur l’avenir institutionnel. Objectif affiché : atteindre un consensus le plus large possible sur tous ces points. Un document que Calédonie ensemble, on le rappelle, n’a pas signé.

Le point sur place avec Sheïma Riahi et Mourad Bouretima  : 

©nouvellecaledonie

Dans un communiqué, le Palika "s'interroge sur la portée politique de ces échanges en l'absence du FLNKS et de représentation indépendantiste". Il estime que, "comme pour la consultation du 12 décembre dernier, l'Etat aura encore une fois cédé à la pression de la droite locale" et que celui-ci "démontre encore une fois sa méconnaissance du dossier calédonien". Le Palika qui demande "un rendez-vous avec l'Etat dans les meilleurs délais". C'étaient là quelques extraits du communiqué ci-dessous. 

Le voici dans sa totalité :

Le compte-rendu de ces bilatérales dans nos prochaines éditions.