Avenir institutionnel : les négociations ont débuté à Nouméa, en présence de tous les groupes

Les délégations sont arrivées les unes après les autres ce mercredi 26 février au Haut-Commissariat.
Les discussions autour d'un accord global sur l'avenir institutionnel calédonien ont débuté, mercredi 26 février, au sein du haut-commissariat à Nouméa. Tous les groupes invités ont répondu présents, y compris la délégation du FLNKS.

Elles étaient évoquées depuis trois ans mais ne s'étaient jusqu'alors jamais concrétisées. Les trilatérales sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie ont enfin débuté ce mercredi 26 février, au sein du haut-commissariat à Nouméa. 

Et si les doutes restaient de mise sur la participation du FLNKS ces derniers jours, ils ont rapidement été levés ce matin : la délégation composée d'Emmanuel Tjibaou, Mickaël Forrest, Aloisio Sako et Omayra Naisseline est arrivée peu avant 8 heures. Rock Wamytan, qui avait lui aussi participé aux discussions en bilatérales à Paris, a complété le groupe avec du retard.

Les participants aux discussions, réunis autour d'une même table mercredi 26 février.

"Un signal positif"

En ce qui concerne les autres délégations, elles sont composées de :

  • Victor Tutugoro, Jean-Pierre Djaïwé et Adolphe Digoué pour le groupe UNI.
  • Virginie Ruffenach, Alcide Ponga, Pascal Vittori, Sonia Backès, Nicolas Metzdorf, Gil Brial et Brieuc Frogier pour les délégations Rassemblement et Loyalistes. 
  • Philippe Gomès et Philippe Dunoyer pour Calédonie ensemble.
  • Milakulo Tukumuli pour l'Eveil océanien.

"La situation économique et sociale pousse à ce que tout le monde soit là. C'est le moment de vérité donc, à nous de jouer", a lancé le député Nicolas Metzdorf, quelques minutes avant de s'asseoir à la table des discussions.

Nicolas Metzdorf - Déclaration avant les discussions du 26 février ©Natacha Lassauce-Cognard / NC la 1ère

"Cela prendra du temps mais l'objectif est d'avancer, de donner un signal positif aux Calédoniens. Je suis impatient qu'on puisse rentrer dans le cœur des discussions", a confié de son côté Philippe Dunoyer.

Philippe Dunoyer - Déclaration avant les discussions du 26 février ©NC la 1ère

Reste que les négociations sont loin d'être conclues. "Tout le monde vient avec un état d’esprit pour avancer et puis, on verra au fur et à mesure si on arrive à aller jusqu’au bout", a déclaré Milakulo Tukumuli, saluant une mentalité "positive de la part de l'ensemble des délégations".

Milakulo Tukumuli - Réaction avant les discussions du 26 février ©NC la 1ère

Un jour de plus

Manuel Valls, lui, ne s'est pas épanché en amont de la réunion mais il s'est fendu d'une annonce : le ministre restera une journée supplémentaire, jusqu'à samedi soir. Une décision prise pour "donner toutes les chances à la discussion".

Manuel Valls a annoncé reporter son départ d'un jour. ©NC la 1ère

Un peu de bilatérales dans l'après-midi

Les échanges ont été interrompus à midi, le temps d'une séquence entre Manuel Valls et les maires

Fin d'une matinée de trilatérales au haut-commissariat ©Natacha Lassauce-Cognard / NC la 1ère

Ils ont repris dans l'après-midi, sous forme de bilatérales avec l'État qui ont débuté vers 14h30, par le groupe UC-FLNKS et Nationalistes. Les délégations doivent être reçues l'une après l'autre. Le format plénier reprendrait ensuite.