Bac 2018: «J'ai choisi "être malheureux donne-t-il le droit d'être injuste?"»

Premier jour du bac aux lycées Petro-Attiti, du Grand Nouméa et Michel-Rocard de Pouembout.
En Calédonie, l'examen-roi de la scolarité à la Française s'est ouvert ce matin par quatre heures allouées à la philo, pour les filières générales et technologiques, tandis que les séries professionnelles commencent par le français et l'histoire. 
Les épreuves du bac 2018 concernent 3633 élèves de terminale à partir de ce lundi. «L'art est-il évasion hors du monde?», «Être malheureux donne-t-il le droit d'être injuste?», un commentaire de texte autour du rationnalisme: voilà les sujets de philo qui ont occupé ce matin les candidats des filières technologiques.
 
 

«La culture nous maintient-elle dans le passé?»

En filières générales, les terminale S se sont vus proposer «La démonstration peut-elle combattre une illusion?», «La culture nous maintient-elle dans le passé?» et un document qui parlait de la morale individuelle. Citons encore ce sujet pour les terminales ES: «Le bonheur exclut-il toute souffrance?»
 
Après l'épreuve de philo, l'analyse de Guillaume et Joachim au lycée du Grand Nouméa.
 

Paroles de candidats

Les élèves rencontrés ce matin par Clarisse Watué à la sortie de l'épreuve ne semblaient pas avoir trop souffert, justement. Ecoutez les réactions de Naïma, Dolores, Jennifer et Djémila, recueillies aux lycées Jules-Garnier et Lapérouse de Nouméa​​​​​. 
Les 1465 candidats en bac pro, ici au lycée Petro-Attiti, avaient rendez-vous avec le français et l'histoire-géo.
 

Sans oublier le bac français

Les élèves de bac pro commencent quant à eux par le français et l'histoire-géo. Une pensée également, en cette période globale d'examens, pour les lycéens de première, qui ont rendez-vous cette semaine avec le bac français.

Le reportage de Nadine Goapana, Claude Lindor et David Sigal.
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