La centrale solaire Helio 2 à Boulouparis est à l’arrêt, depuis l’incendie survenu sur site le 13 juillet dernier. Deux containers, dans lesquels se trouvaient des batteries au lithium ont pris feu. Si l’incendie n’a fait aucun blessé, les pompiers qui étaient sur place se sont sentis en danger.
Ce vendredi 30 juillet, le Syndicat intercommunal Sud a réuni tous les acteurs du dossier : la sécurité civile, l’exploitant du site, les maires, et la DIMENC. Objectif : faire le point sur la sécurité de l’installation.
Mieux anticiper les risques
"Le rapport fourni par les pompiers a montré la gravité de l’événement", lance Brice Régent, directeur du SIVM-Sud. "Il était important de partager aujourd’hui les causes profondes et les conséquences, pour mieux anticiper les risques. Et faire en sorte qu’à l’avenir, d’un point de vue humain pour nos équipes et pour la population, mais aussi pour l’environnement, on soit plus à même de faire face à la situation".
Causes toujours inconnues
L’exploitant de la centrale solaire avec stockage, Total energies, était également présent pour l'occasion. Et si les causes de cet incendie ne sont toujours pas connues, des experts arriveront prochainement sur le Caillou, pour faire toute la lumière sur l’origine du sinistre.
"L’objectif de cette rencontre, c’est de tirer tous les enseignements, pour faire en sorte qu’à l’avenir on ait amélioré nos procédures et connaissances de ce type d’installations", précise Stefan Sontheimer directeur de "Total énergies Renouvelable pacifique". "Pour faire en sorte que du point de vue de la sécurité, on ait bien pris en compte tous les cas de figure d’événements possibles".
Avec la multiplication des fermes photovoltaïques en Calédonie, il est important de tirer les enseignements de cet incendie pour améliorer la sécurité des installations. Il n’existe aujourd’hui sur le territoire, aucune règlementation précise sur ce type de ferme solaire avec stockage de batteries au lithium.
Le reportage de Brigitte Whaap et Philippe Kuntzmann :