De nombreux jeunes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Thomas Goyard, windsurfeur.
« Tout ce que je fais, je le fais à fond et j’aime ce que je fais ». Champion de windsurf, futur ingénieur en bâtiment, membre de l'armée des champions, Thomas aime être occupé et donner le meilleur de lui- même dans tout ce qu'il entreprend.
Sa passion de la voile lui vient de ses parents. Encouragé par son père, Thomas débute à l’âge de 8 ans et la famille se retrouve pour naviguer ensemble. Très vite, le Calédonien prend goût à ce sport et s’inscrit à l’ACPV. Le champion rêve d’être le meilleur dans cette discipline. « Dès mes 10 ans, j’étais dédié à 100% au windsurf » indique Thomas qui n’hésite pas à s’entrainer seul pendant de longues heures. Cet excellent élève justifie sa boulimie de travail par son éducation et son tempérament. « Je suis perfectionniste et bosseur ». Un engagement qui paie. Entre 2006 et 2009, le Nouméen est sept fois champion de Nouvelle-Calédonie, deux fois champion de Nouvelle-Zélande et champion de France chez les minimes.
Bachelier, Thomas s’envole pour la Rochelle. A l’EIGSI, il sera bientôt diplômé en tant qu’ingénieur en bâtiment spécialisé en énergie et environnement. Un choix qui n’est pas dû au hasard. « Ce master correspond à mon envie de bien faire, une manière d’œuvrer pour le respect de la planète ». Le jeune homme trouve son équilibre en se donnant à fond dans sa discipline et dans ses études, tout en pratiquant aussi le paddle et le kitesurf. Pourtant, cet infatigable connaît des périodes d’échec. En 2013, au championnat du monde au Brésil, le Calédonien finit 36ème. « C’était le premier échec de ma vie, jusque là je nageais dans la réussite et dans le bonheur. Ça a été un vrai déclic. » Le jeune homme se lance alors dans le marketing en réseau. Une bouffée d’air pour lui. Un pari gagnant pour Thomas qui rebondit au plus haut niveau l’année suivante. En 2014, il se classe 3ème au championnat du monde senior. En 2015, la boulimie de travail de Thomas le dessert encore une fois. Il finit 39ème au championnat du monde à Oman et n’est pas sélectionné pour les JO de Rio. « Je voulais être irréprochable avec moi-même, j’étais intransigeant, au final j’étais malheureux ».
Thomas tire les leçons de chacune de ces épreuves. « J’apprends désormais à être efficient, ce n’est pas en faisant des heures incalculables qu’on devient le meilleur » estime le Calédonien pour qui « une carrière de haut niveau, ce n’est pas que la performance physique mais aussi être bien dans sa tête ». Une remise en question là encore bénéfique. En 2016, il devient champion d’Europe. A 24 ans, Thomas continue de se donner à fond dans sa carrière sportive et ses études. Il compte par la suite rentrer en Nouvelle- Calédonie pour mettre ses compétences et son dynamisme au service de son pays.
Thomas fait le bilan de son parcours images d’archives à l’appui :
Par ambre@lefeivre.info
Sa passion de la voile lui vient de ses parents. Encouragé par son père, Thomas débute à l’âge de 8 ans et la famille se retrouve pour naviguer ensemble. Très vite, le Calédonien prend goût à ce sport et s’inscrit à l’ACPV. Le champion rêve d’être le meilleur dans cette discipline. « Dès mes 10 ans, j’étais dédié à 100% au windsurf » indique Thomas qui n’hésite pas à s’entrainer seul pendant de longues heures. Cet excellent élève justifie sa boulimie de travail par son éducation et son tempérament. « Je suis perfectionniste et bosseur ». Un engagement qui paie. Entre 2006 et 2009, le Nouméen est sept fois champion de Nouvelle-Calédonie, deux fois champion de Nouvelle-Zélande et champion de France chez les minimes.
Bachelier, Thomas s’envole pour la Rochelle. A l’EIGSI, il sera bientôt diplômé en tant qu’ingénieur en bâtiment spécialisé en énergie et environnement. Un choix qui n’est pas dû au hasard. « Ce master correspond à mon envie de bien faire, une manière d’œuvrer pour le respect de la planète ». Le jeune homme trouve son équilibre en se donnant à fond dans sa discipline et dans ses études, tout en pratiquant aussi le paddle et le kitesurf. Pourtant, cet infatigable connaît des périodes d’échec. En 2013, au championnat du monde au Brésil, le Calédonien finit 36ème. « C’était le premier échec de ma vie, jusque là je nageais dans la réussite et dans le bonheur. Ça a été un vrai déclic. » Le jeune homme se lance alors dans le marketing en réseau. Une bouffée d’air pour lui. Un pari gagnant pour Thomas qui rebondit au plus haut niveau l’année suivante. En 2014, il se classe 3ème au championnat du monde senior. En 2015, la boulimie de travail de Thomas le dessert encore une fois. Il finit 39ème au championnat du monde à Oman et n’est pas sélectionné pour les JO de Rio. « Je voulais être irréprochable avec moi-même, j’étais intransigeant, au final j’étais malheureux ».
Thomas tire les leçons de chacune de ces épreuves. « J’apprends désormais à être efficient, ce n’est pas en faisant des heures incalculables qu’on devient le meilleur » estime le Calédonien pour qui « une carrière de haut niveau, ce n’est pas que la performance physique mais aussi être bien dans sa tête ». Une remise en question là encore bénéfique. En 2016, il devient champion d’Europe. A 24 ans, Thomas continue de se donner à fond dans sa carrière sportive et ses études. Il compte par la suite rentrer en Nouvelle- Calédonie pour mettre ses compétences et son dynamisme au service de son pays.
Thomas fait le bilan de son parcours images d’archives à l’appui :
Calédoniens ailleurs : Thomas Goyard, perfectionniste dans l'âme
Par ambre@lefeivre.info