La «campagne pour le non» du sénateur Bruno Retailleau

Bruno Retailleau, à gauche de l'image, durant une réunion publique à Dumbéa.
Trois sénateurs Les Républicains ont achevé vendredi un court séjour en Nouvelle-Calédonie. Dont le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, qui appelle clairement à voter contre l'indépendance.
Début mai, le Rassemblement-Les Républicains entamait sa campagne pour le «non» au référendum du 4 novembre. Le parti de Pierre Frogier vient de recevoir un soutien en ce sens à travers la visite de trois autres membres du groupe LR au Sénat. Son président Bruno Retailleau, Sophie Primas qui dirige la commission économique du Sénat et Mathieu Darnaud membre de la délégation sénatoriale aux outre-mers.

Rencontres

Ils ont achevé vendredi un séjour de quatre jours fait de rencontres avec différentes personnalités du Caillou. Et d’une position très claire quant à l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Bruno Retailleau l’a répétée durant le journal télévisé du 25 mai, dont il était l’invité: «Je suis venu dire nettement, clairement, ce que la République peine à dire, avec des mots un peu faibles, hésitants. Je suis venu dire à nos compatriotes […] que nous souhaitons […] que la Nouvelle-Calédonie reste française.» 

«Vote massif»

Le représentant de la Vendée appelle même à un vote massif pour le «non» à l’indépendance. «C’est l’intérêt de la France, dit-il, dans cette région du monde qui est la région de l’avenir. Moi, je suis un homme de l’Atlantique mais je sais que l’avenir du monde se joue maintenant dans le Pacifique, ici autour de vous. Et c’est important aussi pour la Nouvelle-Calédonie. La France, […] c’est un formidable démultiplicateur de développement.»
Retrouvez l’entretien de Bruno Retailleau avec Nadine Goapana.
©nouvellecaledonie

La Chine et la venue de Laurent Wauquiez

Une «conviction» et un plaidoyer en faveur du maintien dans la République que le président du groupe LR au Sénat a clamés à plusieurs reprises cette semaine. Devant la presse vendredi, depuis la permanence nouméenne du Rassemblement, ou jeudi soir lors d’une réunion publique au centre culturel de Dumbéa. «Demain, si la Calédonie vote "oui", j’affirme qu’elle tombera dans les mains de la Chine», a-t-il notamment formulé. Bruno Retailleau a également annoncé la visite «en septembre» du président de LR Laurent Wauquiez.