Et de trois nouveaux palangriers pour Navimon. La filiale de la Sodil achève la mue de sa flotte, qui compte en tout huit bateaux. Et si les armements peuvent renouveler leurs navires, c’est qu’ils bénéficient de la défiscalisation mais aussi parce que la filière s’avère stable et dynamique.
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Ils s’appellent Ajië Ahro, Xârâcuu et Hoot ma Whaap : l’armement Navimon baptisait les trois derniers de ses huit bateaux, vendredi, à Nouméa. Cette filiale de la Sodil, Société de développement et d'investissement des îles, achève ainsi de renouveler sa flotte.
Un sujet de Charlotte Mannevy :
Vingt navire autorisés
Avec vingt navires autorisés à pêcher thons et autres pélagiques dans les eaux calédoniennes, le secteur de la pêche en haute-mer se porte plutôt bien. C’est le gouvernement qui délivre les licences de pêche, accordées aux seuls armements locaux. Pour 2020, ils sont sept à avoir obtenu le précieux sésame. Ce qui représente plusieurs centaines d’emplois sur le territoire.Il y a à peu près 150 emplois directs. Mais si on élargit le cercle aux transformateurs, à tous les gens qui s’occupent de la maintenance, la distribution, etc, on arrive aux environs de 800 personnes qui vivent de la pêche hauturière.
Goutte d'eau
La pêche calédonienne fournit 100% du marché local. Restent 20% de la production, dont une partie est exportée vers le Japon, l’autre vendue à des conserveries européennes. Une goutte d’eau, à l’échelle du Pacifique.La pêche calédonienne est tout petite. On pêche aux alentours de 2 700 tonnes annuellement. La seule Papouasie-Nouvelle-Guinée pêche 250 000 tonnes de poissons.
A développer
Durable et créatrice d’emplois, la pêche calédonienne a tout pour se développer, dans un pays qui cherche des alternatives au tout-nickel. Mais il faudrait pour cela une véritable politique pays de la pêche, afin de former les futurs marins et d’agrandir les infrastructures existantes.Un sujet de Charlotte Mannevy :
Filière pêche